Comme prévu, les transporteurs ont passé la nuit sur le site de la Halle des manifestations du Port. Ce mardi, depuis le milieu de matinée, ils sont installés avec leur camion à l'entrée du siège du groupement GTOI-SBTPC-VINCI. Ils veulent reprendre leurs livraisons sur le chantier de la NRL.
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Réunis avec une cinquantaine de camions durant toute la journée de lundi devant la Halle des manifestations du Port, les transporteurs restent mobilisés ce mardi 22 septembre. Ils demandent au groupement GTOI-SBTPC-VINCI de pouvoir reprendre rapidement le travail sur le chantier de la Nouvelle Route du Littoral.
Plusieurs syndicats de transporteurs sont représentés dans le mouvement (OTI, FTOI, FNTR, SRTT). Hier après-midi, la réunion qui s'est tenue entre le groupement et une délégation de syndicalistes s'est très mal déroulée. Les transporteurs en sont ressortis en colère, regretant ne pas avoir eu "d'avancées significatives".
Aux yeux des transporteurs, le Groupement "leur manque de respect", alors qu'ils ont déjà "fait beaucoup d'efforts en baissant leurs tarifs pour les rotations effectuées". Il est ainsi hors de question pour eux de patienter encore : "Ca fait un mois et demi qu’on patiente, ça suffit!"
Hier, en fin de journée, ils se sont concertés et ont finalement voté en faveur du blocage du siège du Groupement. Ils ont passé la nuit sur le site de la Halle des manifestations. Et ce mardi matin, aux alentours de 10 heures, ils ont pris la route, comme annoncé, vers le siège du Groupement, au Port Est.
Aux alentours de 10h30, le convoi des transporteurs est arrivé au niveau des locaux du groupement. Mais l'accès n'est finalement pas bloqué même si les camions sont bien présents aux alentours et en nombre. Ce sit-in pourrait durer jusqu'à demain mercredi, date de tenue d'un comité de direction à l'issue duquel le Groupement pourrait faire des annonces.
Didier Hoareau, président de l'OTI, l'Organisation des transporteurs indépendants, réclame une solution concrète : "Nous voulons qu'on nous dise qu'on reprenne le travail à une date concrète et surtout qu'on nous le mette par écrit, parce que les paroles s'envolent mais les écrits restent".
Les précisions de Jean-Claude Toihir sur Réunion La 1ère :
Le Groupement aurait bien prévenu les transporteurs qu’il y aurait une période de latence d’un mois en demi sur le chantier, mais il avait été convenu, expliquent les transporteurs, qu'ils continuent malgré tout à transporter des roches destinées à être stockées en attendant.
Une solution qui n'a finalement pas pu être mise en oeuvre en raison de la saturation du site de stockage, indique le Groupement. D'où l'annonce faite aux transporteurs, de ne reprendre véritablement leur activité que d'ici fin octobre, voire début novembre.
En fin d'après-midi, les transporteurs ont montré qu'ils étaient déterminés à se faire entendre. Aux alentours de 17h et pendant de longues minutes, ils se sont mis à klaxonner en choeurs. Un vacarme destinés à prouver qu’ils allaient bien rester rassemblés devant le siège du groupement cette prochaine nuit.
Ils espèrent toujours que le Groupement leur fasse une proposition satisfaisante à l'issue du Comité de direction qui est donc prévu demain mercredi. Mais selon certaines sources, il pourrait ne pas y avoir de nouvelle réunion entre les transporteurs et le Groupement avant jeudi.
Plusieurs syndicats de transporteurs sont représentés dans le mouvement (OTI, FTOI, FNTR, SRTT). Hier après-midi, la réunion qui s'est tenue entre le groupement et une délégation de syndicalistes s'est très mal déroulée. Les transporteurs en sont ressortis en colère, regretant ne pas avoir eu "d'avancées significatives".
Un blocage jusqu'à mercredi ?
Aux yeux des transporteurs, le Groupement "leur manque de respect", alors qu'ils ont déjà "fait beaucoup d'efforts en baissant leurs tarifs pour les rotations effectuées". Il est ainsi hors de question pour eux de patienter encore : "Ca fait un mois et demi qu’on patiente, ça suffit!"
Hier, en fin de journée, ils se sont concertés et ont finalement voté en faveur du blocage du siège du Groupement. Ils ont passé la nuit sur le site de la Halle des manifestations. Et ce mardi matin, aux alentours de 10 heures, ils ont pris la route, comme annoncé, vers le siège du Groupement, au Port Est.
Aux alentours de 10h30, le convoi des transporteurs est arrivé au niveau des locaux du groupement. Mais l'accès n'est finalement pas bloqué même si les camions sont bien présents aux alentours et en nombre. Ce sit-in pourrait durer jusqu'à demain mercredi, date de tenue d'un comité de direction à l'issue duquel le Groupement pourrait faire des annonces.
Didier Hoareau, président de l'OTI, l'Organisation des transporteurs indépendants, réclame une solution concrète : "Nous voulons qu'on nous dise qu'on reprenne le travail à une date concrète et surtout qu'on nous le mette par écrit, parce que les paroles s'envolent mais les écrits restent".
Les précisions de Jean-Claude Toihir sur Réunion La 1ère :
NRL : 2ème jour de mobilisation des transporteurs
Les raisons de la colère
Pour les transporteurs, la reprise du travail est vitale pour leur activité. Au début de ce mois de septembre, ils ont bien effectué quelques livraisons d'andains sur le chantier de la Nouvelle Route du Littoral qui a repris le 15 septembre. Mais depuis plus rien.Le Groupement aurait bien prévenu les transporteurs qu’il y aurait une période de latence d’un mois en demi sur le chantier, mais il avait été convenu, expliquent les transporteurs, qu'ils continuent malgré tout à transporter des roches destinées à être stockées en attendant.
Une solution qui n'a finalement pas pu être mise en oeuvre en raison de la saturation du site de stockage, indique le Groupement. D'où l'annonce faite aux transporteurs, de ne reprendre véritablement leur activité que d'ici fin octobre, voire début novembre.
Vers une troisième journée de mobilisation
En fin d'après-midi, les transporteurs ont montré qu'ils étaient déterminés à se faire entendre. Aux alentours de 17h et pendant de longues minutes, ils se sont mis à klaxonner en choeurs. Un vacarme destinés à prouver qu’ils allaient bien rester rassemblés devant le siège du groupement cette prochaine nuit.
Ils espèrent toujours que le Groupement leur fasse une proposition satisfaisante à l'issue du Comité de direction qui est donc prévu demain mercredi. Mais selon certaines sources, il pourrait ne pas y avoir de nouvelle réunion entre les transporteurs et le Groupement avant jeudi.