Les services de santé des Comores se veulent rassurants. Pour l’instant, les mesures de confinement de l’équipage et des passagers du Watsoi-Safari ont évité que le choléra se propage. Aucun nouveau cas d’infection de personne extérieure au bateau, en provenance de Dar-Es-Salam en Tanzanie, n’a été comptabilisé par les autorités.
La Gazette des Comores écrit, cinq patients sont pris en charge au CHRI de Sambukini à Ngazidja et deux autres à Mohéli. "Tous répondent bien au traitement et leur état de santé s’améliore. Nous déplorons deux décès. Les patients pris en charge sont tous des passagers du bateau Watsoi-Safari arrivé de Tanzanie, le 30 janvier 2024", précise le docteur Saindou Ali Mbae, directeur général de la Santé.
La réapparition du choléra inquiète
La dernière épidémie de choléra date de 17 ans, c’est loin, mais encore dans les mémoires de nombreux Comoriens. Les pères et mères de famille aujourd'hui (enfants en 2006/7) redoutent cette maladie.
Le ministre de la Santé, Loub Yakouti Attoumane, a tenu à rappeler aux citoyens quelques principes de base pour limiter l’expansion de l’épidémie, si elle venait à toucher la population : "Nous recommandons le lavage des mains à l’eau propre et au savon ou en utilisant une solution chlorée avant de faire la cuisine, avant de manger, avant de s’occuper d’un bébé. De bien cuire les aliments, au moins à 70 °C et de ne pas manger les aliments crus ou qui ne sont pas pelés. En cas d’apparition de symptômes, diarrhée sévère, vomissement, fatigue, il faut immédiatement se rapprocher du centre de santé le plus proche".
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