Les grévistes du CHU de Saint-Denis et Saint-Pierre sont mobilisés depuis 7 heures, ce mardi 15 mai 2018. Ils manifestent contre le projet de suppression de l'indexation sur plusieurs primes. Une mesure qui impacterait directement le pouvoir d'achat des agents.
Pour la seconde journée consécutive, cette semaine, des barrages filtrants ont été installés à l'entrée des CHU de Saint-Denis et Saint-Pierre. La CFDT, la CFTC, Sud santé, FO et l'Unsa sont unis pour lutter contre la suppression de l'indexation des primes. Un index correctif qui a été mis en place dans les années 50 et qui serait, aujourd'hui, illégal.
Les représentants du personnel notent que si le projet est appliqué. Les agents vont perdre en moyenne 100 à 200 euros de salaire par mois et une prime de 7 à 800 euros en fin d'année. Des sommes qui sont retirés sur les salariés les moins biens payés et sur lesquelles, ces pères et mères de famille comptent pour vivre et payer leurs crédits. Ces primes ayant été intégrées dans leurs revenus au moment d'acheter une maison, une voiture, etc.
Par ailleurs, les délégués syndicaux ne sont pas dupes. Aujourd'hui, il est question de supprimer 7 primes et demain, quid des 22 autres, mais aussi de ces primes dans les autres CHU de l'outremer ? L'indexation, en général, est également dans le viseur, tout comme la fonction publique. En fait, l'administration française dans son ensemble est à un carrefour. La dématérialisation des services aboutit à une forte réduction des effectifs. Certaines fonctions d'Etat vont être privatisées. Une réforme globale qui s'inscrit dans les directives européennes.
C'est dans ce contexte que s'inscrit ce conflit du CHU. C'est également en tenant compte de ces paramètres que s'est tenue la table ronde qui a été organisée à la préfecture vers 11 heures. Une entrevue déterminante quand à l'avenir de ce conflit !
Les représentants du personnel notent que si le projet est appliqué. Les agents vont perdre en moyenne 100 à 200 euros de salaire par mois et une prime de 7 à 800 euros en fin d'année. Des sommes qui sont retirés sur les salariés les moins biens payés et sur lesquelles, ces pères et mères de famille comptent pour vivre et payer leurs crédits. Ces primes ayant été intégrées dans leurs revenus au moment d'acheter une maison, une voiture, etc.
Par ailleurs, les délégués syndicaux ne sont pas dupes. Aujourd'hui, il est question de supprimer 7 primes et demain, quid des 22 autres, mais aussi de ces primes dans les autres CHU de l'outremer ? L'indexation, en général, est également dans le viseur, tout comme la fonction publique. En fait, l'administration française dans son ensemble est à un carrefour. La dématérialisation des services aboutit à une forte réduction des effectifs. Certaines fonctions d'Etat vont être privatisées. Une réforme globale qui s'inscrit dans les directives européennes.
C'est dans ce contexte que s'inscrit ce conflit du CHU. C'est également en tenant compte de ces paramètres que s'est tenue la table ronde qui a été organisée à la préfecture vers 11 heures. Une entrevue déterminante quand à l'avenir de ce conflit !