Les automobilistes du Sud comme ceux de l'Ouest et du Nord ont été confrontés à des bouchons dus aux manifestations des agents hospitaliers en grève à l'appel de la CFTC et de FO. Ils manifestent contre l'annonce de la suppression de l'indexation sur les primes...
Les salariés du CHU de La Réunion ne désarment pas. À Saint-Denis, comme à Saint-Pierre, des barrages filtrants ont été installés par les employés des centres hospitaliers de Terre-Sainte et de Bellepierre pour protester contre le projet de suppression de l'indexation de primes. "Pour l'instant 7 sur 29 primes sont visées par la direction", précise Lionel Camatchy, vice-président de la CFTC santé pour le CHU Nord, "ne nous leurrons pas au final toutes les primes et toute la fonction publique sera concernée. Il est plus facile de commencer par la santé, où il est difficile de mobiliser physiquement. Les personnels sont réquisitionnés. Il y a une obligation de soins".
La suppression de l'indexation sur 7 primes ne concerne pas l'ensemble des salariés. "Ce sont essentiellement les agents avec des petits revenus qui sont concernés", selon le syndicaliste, "Ils vont perdre, 100 à 200 euros par mois et 700 à 800 euros sur la prime versées en fin d'année. C'est important, quand vous avez des crédits à rembourser, des enfants qui font des études. Sans oublier que ce manque à gagner est injecté dans l'économie réunionnaise par le personnel qui vit sur place".
Une table ronde, réunissant l'ensemble des représentants syndicaux (CFTC, CFDT et FO), avait été annoncée vendredi dernier. Elle devait se tenir ce lundi 14 mai 2018, mais elle a été reportée. Les grévistes et les agents réquisitionnés, mais solidaires du mouvement attendent, donc de savoir, quelles sont les positions de l'ARS, direction du CHU et de la préfecture pour déterminer la suite à donner à cette mobilisation.
Les syndicats de la fonction publique de La Réunion suivent avec attention l'évolution de ce bras de fer.
La suppression de l'indexation sur 7 primes ne concerne pas l'ensemble des salariés. "Ce sont essentiellement les agents avec des petits revenus qui sont concernés", selon le syndicaliste, "Ils vont perdre, 100 à 200 euros par mois et 700 à 800 euros sur la prime versées en fin d'année. C'est important, quand vous avez des crédits à rembourser, des enfants qui font des études. Sans oublier que ce manque à gagner est injecté dans l'économie réunionnaise par le personnel qui vit sur place".
Une table ronde, réunissant l'ensemble des représentants syndicaux (CFTC, CFDT et FO), avait été annoncée vendredi dernier. Elle devait se tenir ce lundi 14 mai 2018, mais elle a été reportée. Les grévistes et les agents réquisitionnés, mais solidaires du mouvement attendent, donc de savoir, quelles sont les positions de l'ARS, direction du CHU et de la préfecture pour déterminer la suite à donner à cette mobilisation.
Les syndicats de la fonction publique de La Réunion suivent avec attention l'évolution de ce bras de fer.