CHU : les syndicalistes à la préfecture avant de rencontrer le directeur jeudi

Les chiffres du déficit du CHU Réunion s’éclaircissent. Plusieurs éléments connus des dirigeants et du conseil de surveillance n’ont pas été transmis en temps et en heure aux responsables politiques. Une aide exceptionnelle est espérée…
Le trou de plusieurs millions d’euros dans les caisses du CHU n’est pas une surprise. En revanche, ce déficit aurait dû être connu et anticipé. Il n’aurait jamais dû faire l’objet d’un rapport de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) selon les responsables syndicaux.
D’ailleurs, selon eux, cet incident serait lié à un problème de personnes.
Le président du conseil de surveillance du CHU Réunion s’est opposé à la nomination de Lionel Calenge au poste de directeur.
 
Le CHU tourne à 108%
 
Les conséquences de cette attitude pour le moins surprenante pourraient être dramatiques pour 250 salariés. Sans une aide exceptionnelle de l’Etat les économies nécessaires seront faites en réduisant le nombre de salariés et de lits.
Jean-Yves Hoarau, de la CFDT et membre de l’intersyndicale, note : « cette solution serait d’autant plus injuste que le fonctionnement du CHU est de 108%. Le déficit ne provient pas du fonctionnement des hôpitaux ».
 
Opération escargot
 
C’est pour exposer ses différents éléments qu’une délégation de l’intersyndicale des personnels non médicaux a été reçue par le préfet. Personnels grévistes qui rencontreront la direction du CHU demain. Demain deux convois vont participer à l’opération escargot déjà programmée. Ils se dirigeront vers Saint-Paul depuis Saint-Denis et Saint-Pierre. A l’issue de ce rendez-vous et fonction des réponses, l’intersyndicale pourrait mettre fin au mouvement. Un mouvement indépendant de celui des médecins qui ont déposé un nouveau préavis de grève, mardi…