L’ensemble des syndicats du CHU de La Réunion, médecins et personnel non médical, s’opposent une fois de plus au plan de redressement que la direction doit présenter au Copermo du 31 janvier prochain.
Le dossier est loin d’être clos. Depuis plusieurs mois déjà, personnel et direction sont en désaccord quant à la gestion mais surtout au sauvetage du Centre Hospitalier Universitaire de La Réunion. Face à une situation de crise financière depuis plusieurs années, la direction peine à trouver des solutions.
Problème de gestion, manque de soutien de l’Etat également, creusent chaque jours un peu plus le déficit selon les syndicats. Une étape cruciale pour l’avenir du CHU doit se tenir le 31 janvier prochain à Paris. Il s’agit du Copermo, un comité interministériel durant lequel le directeur, Lionel Calenge, devra présenter un plan de retour à l’équilibre. L’objectif est d’obtenir un soutien financier de l’Etat pour permettre le redressement des comptes de l’hôpital. Mais voilà, cela ne va pas sans contreparties.
Parmi les efforts consentis par la direction, figurent la suppression de près de 150 postes mais aussi la fermeture de nombreux lits. Des propositions que rejettent les syndicats. Les représentants de la Commission Médicale d’Etablissement ont voté contre à la majorité ce vendredi. Ceux du Comité Technique d’Etablissement, réuni ce lundi matin à Saint-Paul, ont fait de même.
Cet après-midi, c’est au Conseil de Surveillance du CHU de La Réunion que Lionel Calenge doit présenter son plan. Un avis qui comme pour les deux autres instances n’est que consultatif mais qui n’en est pas moins déterminant.
A l’issue de cette décision, une réunion pourrait bien avoir lieu entre les représentants des différentes instances. Du côté des syndicats, on envisage dés à présent des actions dans les prochains jours. La CFDT a d’ores et déjà déposé un préavis de grève pour le 30 janvier, veille du très attendu Copermo. Mais tous espèrent que la direction acceptera de faire évoluer sa position d'ici là. La communauté médicale souhaite en effet que les propositions figurant dans le plan de retour à l’équilibre soient retravaillées dans un esprit de concertation. Plutôt que des critères financiers, elle voudrait en effet voir les critères médicaux au centre des décisions.
Problème de gestion, manque de soutien de l’Etat également, creusent chaque jours un peu plus le déficit selon les syndicats. Une étape cruciale pour l’avenir du CHU doit se tenir le 31 janvier prochain à Paris. Il s’agit du Copermo, un comité interministériel durant lequel le directeur, Lionel Calenge, devra présenter un plan de retour à l’équilibre. L’objectif est d’obtenir un soutien financier de l’Etat pour permettre le redressement des comptes de l’hôpital. Mais voilà, cela ne va pas sans contreparties.
Parmi les efforts consentis par la direction, figurent la suppression de près de 150 postes mais aussi la fermeture de nombreux lits. Des propositions que rejettent les syndicats. Les représentants de la Commission Médicale d’Etablissement ont voté contre à la majorité ce vendredi. Ceux du Comité Technique d’Etablissement, réuni ce lundi matin à Saint-Paul, ont fait de même.
Cet après-midi, c’est au Conseil de Surveillance du CHU de La Réunion que Lionel Calenge doit présenter son plan. Un avis qui comme pour les deux autres instances n’est que consultatif mais qui n’en est pas moins déterminant.
A l’issue de cette décision, une réunion pourrait bien avoir lieu entre les représentants des différentes instances. Du côté des syndicats, on envisage dés à présent des actions dans les prochains jours. La CFDT a d’ores et déjà déposé un préavis de grève pour le 30 janvier, veille du très attendu Copermo. Mais tous espèrent que la direction acceptera de faire évoluer sa position d'ici là. La communauté médicale souhaite en effet que les propositions figurant dans le plan de retour à l’équilibre soient retravaillées dans un esprit de concertation. Plutôt que des critères financiers, elle voudrait en effet voir les critères médicaux au centre des décisions.