L'intersyndicale du CHU est sortie en partie satisfaite de son face-à-face avec la direction de l'ARS. L'indexation de la majorité des primes est semble-t-illégale et ne peut pas être remise en cause. Ils attendent désormais la confirmation par écrit des engagements des ministères via l'ARS.
Ca devait être la réunion de tous les dangers. Depuis plus d'une semaine, les responsables syndicaux du CHU de La Réunion rencontraient le personnel pour le sensibiliser à l'obligation d'être mobilisé afin d'être entendu. Manifestement, les dernières manifestations ont dépassé les frontières et leur message est arrivé aux oreilles des décideurs des ministères parisiens. Ce 25 mai 2018, à l'issue de l'entrevue avec François Maury, directeur général de l'ARS (Agence Régionale de Santé), les syndicalistes se disent satisfaits, mais vigilants. L'indexation des primes n'est pas remise en cause et les rares concessions, auxquelles ils sont contraints, n'impacteront pas trop les salaires.
Les syndicats attendent des engagements écrits
Les responsables syndicaux ne délivrent, cependant, pas un chèque en blanc. Ils demandent que l'ensemble des décisions soient écrites, noir sur blanc, afin d'éviter que ces discussions ne reviennent sur le tapis, au moindre remaniement ministériel.
Pour mémoire, depuis un mois, le personnel du CHU Réunion manifeste contre le projet de suppression de l'indexation de plusieurs primes. Des menaces qui pesaient essentiellement sur les plus bas salaires, mais qui risquaient de s'étendre à l'ensemble des hospitaliers. Finalement, ces indexations sont légales. Reste à obtenir la confirmation écrite des annonces effectuées ce vendredi matin.
Les syndicats attendent des engagements écrits
Les responsables syndicaux ne délivrent, cependant, pas un chèque en blanc. Ils demandent que l'ensemble des décisions soient écrites, noir sur blanc, afin d'éviter que ces discussions ne reviennent sur le tapis, au moindre remaniement ministériel.
Pour mémoire, depuis un mois, le personnel du CHU Réunion manifeste contre le projet de suppression de l'indexation de plusieurs primes. Des menaces qui pesaient essentiellement sur les plus bas salaires, mais qui risquaient de s'étendre à l'ensemble des hospitaliers. Finalement, ces indexations sont légales. Reste à obtenir la confirmation écrite des annonces effectuées ce vendredi matin.