Le cyclone Basiraï a fait des ravages à La Réunion. Le météore, qui a poursuivi sa route vers Madagascar après un passage au plus près de l'île Intense jeudi dernier, a occasionné de nombreux dégâts sur les réseaux routiers et électriques, dans les habitations et dans les plantations agricoles.
Hier, le ministre des Outre-mer, interrogé par le sénateur LREM Michel Dennemont, a annoncé que 19 communes sur 24 étaient classées en situation de catastrophe naturelle. Les cinq communes restantes verront leurs dossiers être de nouveau étudiés le 8 mars prochain.
Sébastien Lecornu a annoncé qu’il se rendrait ce week-end à la Réunion pour rencontrer les représentants des filières, notamment agricoles et les habitants de l’île.
Une attention particulière portée au monde agricole
Sur la compensation des agriculteurs, "les dossiers sont en cours de finalisation" a précisé le ministre des Outre-mer. En effet, l'évaluation du préjudice est en cours. La reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ouvre ainsi droit à des indemnisations au titre du régime des calamités agricoles, en partie sur les dommages matériels considérés comme non assurables.
Selon le sénateur LREM Michel Dennemont, Batsiraï a détruit "80 % des cultures maraîchères et 90 % des bananeraies" dans l'île. A Ilet à Cordes, dans le cirque de Cilaos, les dégâts sont considérables. L'accumulation vent fort, pluie et soleil a abimé les cultures, notamment de courgettes.
Le reportage de Réunion La 1ère :
Le président de la chambre d'agriculture était également à Cilaos aujourd'hui au chevet des agriculteurs. Frédéric Vienne leur demande de se rapprocher, au plus vite, de leurs mairies pour constituer des dossiers d'indemnisation.