Les producteurs de lentilles de Cilaos annoncent une forte baisse de la production à cause d’une maladie provoquée par l’humidité. La sclérotinia, appelée aussi pourriture blanche, est le champignon qui ravage en ce moment toutes les cultures de lentilles du cirque.
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A Cilaos, environ 130 producteurs récoltent chaque année une centaine de tonnes de lentilles. Cette année, tous les agriculteurs sont dépités. La production 2019 s’annonce très mauvaise.
"En 21 ans, c’est la première fois que je vois autant de pourriture dans les lentilles", s’exclame Patrick Turpin en soulevant des touffes de lentilles. Il pointe du doigt une zone blanche qui recouvre le feuillage. Dans son champ à Mare-Sèche, la sclérotinia, appelée aussi la pourriture blanche, fait des ravages.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Dans le cirque, aucun secteur n’est épargné par la sclérotinia. Ce champignon est apparu après les dernières fortes pluies. "C’est un petit champignon qui ressemble à un petit caillou, décrit Jeannick Gonthier, technicien agricole. Dès que les conditions seront favorables, il va se développer à nouveau. Tout meure, il n’y a pas de graine. Il est dû surtout à l’humidité et un peu de chaleur également".
"En 21 ans, c’est la première fois que je vois autant de pourriture dans les lentilles", s’exclame Patrick Turpin en soulevant des touffes de lentilles. Il pointe du doigt une zone blanche qui recouvre le feuillage. Dans son champ à Mare-Sèche, la sclérotinia, appelée aussi la pourriture blanche, fait des ravages.
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Une perte de 50 %
Le producteur de lentilles de Cilaos table sur une perte de 50 % à cause du champignon. "Si la pluie s’arrête, je vais sauver la moitié, mais s’il pleut, la perte sera totale", ajoute Patrick Turpin. Près de 700 kilos de lentilles seront perdues sur 7 000 m2.Dans le cirque, aucun secteur n’est épargné par la sclérotinia. Ce champignon est apparu après les dernières fortes pluies. "C’est un petit champignon qui ressemble à un petit caillou, décrit Jeannick Gonthier, technicien agricole. Dès que les conditions seront favorables, il va se développer à nouveau. Tout meure, il n’y a pas de graine. Il est dû surtout à l’humidité et un peu de chaleur également".

Un seul traitement biologique
Les producteurs qui ont planté en avril et mai dernier sont affectés par cette pourriture blanche. Un seul traitement biologique existe, il s’agit d’un autre champignon. "Il faut l’incorporer au sol au moment du semie ou après la récolte, pour que le bon champignon attaque le mauvais", explique Jeannick Gonthier. Mais problème : ce produit n’existe pas à La Réunion. Les producteurs envisagent donc de le commander pour les prochaines récoltes.