La COI face à l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola

Des secours préparent l'enterrement d'une victime du virus ebola au Libéria en juillet 2014
L’OMS considère depuis ce vendredi l’épidémie comme une urgence de santé publique de portée mondiale. Une action internationale est essentielle pour arrêter la propagation du virus Ebola. La COI se mobilise.
Les responsables de la veille sanitaire des pays membres de la COI se sont réunis en téléconférence ce jeudi pour faire le point sur la situation.
 
Le virus Ebola affecte aujourd’hui  quatre pays d’Afrique de l’ouest (Guinée Conakry, Sierra Leone, Liberia et Nigeria) mais  on ne peut écarter  l’arrivée d’un voyageur malade de la fièvre hémorragique dans la zone Océan Indien.Il s'agit de l'une des maladies virales les plus virulentes connues pour l'homme et pour laquelle il n'y a pas encore de traitement fiable.
 
Une première enveloppe de 50 000 euros a été débloquée par la COI pour mobiliser en 48 heures, à la demamande d'un état membre les laboratoires et les épidémiologistes du réseau "SEGA one Health"
L’UVS, l’Unité de veille sanitaire de la COI, diffusera désormais chaque semaine un point sur l’étendue de l’épidémie à destination des pays membres.
Dans un communiqué publié ce vendredi la COI estime : « Le risque d’importation du virus dans la région est considéré par les instances internationales comme faible. A ce jour aucun cas suspect n’a été recensé dans le sud-ouest de l’océan Indien. »
Le renforcement de la veille sanitaire sera un des thèmes abordés lors du 4eme sommet de la  COI qui se tiendra le 23 août au Comores sous la présidence de François Hollande..

A La Réunion le réseau de santé a été informé et se tient prêt à toute éventualité. Dans la population, en général, c'est le sentiment de crainte qui domine.

En images avec Isabelle Allane et Laurent Josse