Comment l’Europe soutient l’agriculture réunionnaise

L’Europe soutient l’agriculture réunionnaise à hauteur de 385,5 millions d’euros pour la période 2014-2020. Grâce au FEADER de jeunes agriculteurs peuvent aussi se lancer. La Chambre d’Agriculture accompagne environ 35 dossiers chaque année.  
 
Le FEADER, le fonds Européen pour l’Agriculture et le Développement Rural a été doté d’une enveloppe de 100 milliards d’euros pour soutenir toutes les agricultures des états membres.
La mise en œuvre du FAEDER est pilotée en France par les régions mais à la Réunion, sa gestion a été confiée au conseil départemental.

Le fonds est structuré autour de 12 mesures et porte sur 4 thématiques :

- L’installation de jeunes
- Les paiements en faveur des zones soumises à des contraintes naturelles ou spécifiques
- Les mesures agro-environnementales et climatiques, le soutien à l’agriculture biologique et la directive cadre sur l’eau
- Les investissements dans les secteurs agricoles, agro-alimentaires et forestiers

La Chambre d’Agriculture de son côté accompagne les agriculteurs de la naissance de leur projet à l’installation. Formation, démarches, la chambre consulaire aide chaque année 35 jeunes qui choisissent de se lancer dans la canne, l’élevage ou dans la reprise de l’exploitation familiale. Ces jeunes bénéficient d’une dotation de 36416 euros.
 

Dimitri Gauvin depuis 2016 fait de la canne à sucre sur 2 hectares, un peu d’ananas et surtout de la tomate hors sol à Cambourg. Il recoit régulièrement la visite d'Olivier Fontaine de la chambre d'agriculture qui dispense de précieux conseils.
 

Les aides européennes ont été très utiles à Dimitri Gauvin. Sans elles, il n’aurait pas pu s’installer et poursuivre son projet.

Le reportage de michelle Bertil et Jean-Claude Toihir 
 
©reunion

La Réunion avec son statut de RUP, de région ultra-périphérique bénéficie également des aides du POSEI : Programme d'options Spécifiques à l'éloignement et à l'Insularité. Ce programme vise à améliorer la compétitivité économique et technique des filières agricoles ultramarines.
Il est doté d'une enveloppe annuelle de 320 millions d'euros pour la France.