La cérémonie d'investiture d'Azali Assoumanie à la présidence des Comores s'est déroulée, ce dimanche 26 mai 2024, au stade Omnisport de Moroni. Le Président sortant a prêté serment dans une enceinte garnie et cinq présidents de pays africains.
Étaient présents Denis Sassou Nguesso de la Guinée, le Mozambicain Filipe Nyusi, le Malgache Andry Rajoelina, l’Angolais João Lourenço, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló, écrit Al-Watwan. Le président de la Banque Africaine de développement (Bad), Akinwumi Adesina et une délégation française conduite par Marie Lebec, ministre en charge des relations avec le Parlement ont également retenu l'attention des observateurs.
De nombreux partisans, du président réélu au premier tour au mois de janvier 2024, espèrent que "ce succès diplomatique" offrira des opportunités de développement.
L'élection et l'investiture ne font pas l'unanimité
Les voix discordantes ont du mal à se faire entendre aux Comores. Les incarcérations des partis d'oppositions, les poursuites pénales des journalistes et la répression musclée des manifestations, suite aux résultats du premier tour de l'élection présidentielle du 14 janvier 2024, imposent le silence.
La cérémonie d'investiture, la présence de nombreux officiels internationaux et l'engagement solennel du Président de travailler avec l'ensemble des citoyens ont entrouvert la porte du dialogue. L'opposition qui refuse toujours de reconnaître la victoire d'Azali Assoumani, espère que des discussions, entre les deux parties puissent avoir lieu sous l'égide de la communauté internationale, précise RFI.
Une négociation envisagée suite au discours d'investiture. Le président s'est engagé à tout mettre en œuvre pour : "garantir la paix, la sécurité, la cohésion nationale et l'intégrité territoriale de notre pays", a relevé La Gazette des Comores.