Le porte-parole international de Juwa, le parti d’opposition aux Comores, lance un appel aux pays de la zone Océan Indien. Depuis le référendum constitutionnel du 30 juillet, les choses dégénèrent dans l’archipel, notamment à Anjouan.
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La situation se dégrade jour après jour aux Comores. Selon le Dr Jimmy Adam, le porte-parole international de Juwa, le président Azali, dont le pouvoir a été renforcé par le référendum du 30 juillet dernier, est en train de mettre en place une véritable dictature.
Avant et surtout depuis le vote en faveur de la réforme de la Constitution des Comores, les opposants sont muselés et réprimés, selon le Dr Jimmy Adam. La presse locale fait également état de répression. Jeudi dernier, le 23 août, un groupe d’une centaine de personnes, qui manifestaient pacifiquement à Anjouan, a été dispersé par les militaires à coups de grenades lacrymogènes.
Les opposants reprochent au président Azali Assoumani de mettre en place ce qu’ils considèrent être une dictature. Le vote favorable au référendum permet de modifier la Constitution, autorisant le cumul de deux mandats consécutifs de 5 ans pour un président. Ainsi, Azali qui devait prochainement quitter le pouvoir, pourra se représenter et potentiellement se maintenir à la tête de la République des Comores jusqu’en 2029.
Pour le porte-parole international de l’opposition, c’est le principe même de la présidence tournante de la République qui est remis en cause. Cela pourrait alors tendre les relations entre les îles et menacer l’unité des Comores. Ce principe avait été mis en place en 2009, avant chaque île possédait son président et un 4ème était désigné pour les 3 îles.
C’est donc pour alerter une nouvelle fois sur la situation que vit l’archipel que des représentants de Juwa ont tenu ce dimanche 26 août une conférence de presse à Saint-Denis de La Réunion. Ils ont ainsi demandé à ce que les 5 pays de la Commission de l’Océan Indien se réunissent pour enquêter sur les incidents à répétition qui se produisent notamment à Anjouan.
Ils espèrent alors voir condamner ceux qu’ils pensent être responsables de la mise en place d’une dictature. La Réunion, et donc la France, doit également prendre ses responsabilités et jouer le rôle diplomatique qui lui revient, estiment-ils, d’autant que Mayotte pourrait être impacté par cette crise.
Les répressions se poursuivent
Avant et surtout depuis le vote en faveur de la réforme de la Constitution des Comores, les opposants sont muselés et réprimés, selon le Dr Jimmy Adam. La presse locale fait également état de répression. Jeudi dernier, le 23 août, un groupe d’une centaine de personnes, qui manifestaient pacifiquement à Anjouan, a été dispersé par les militaires à coups de grenades lacrymogènes.
Les opposants reprochent au président Azali Assoumani de mettre en place ce qu’ils considèrent être une dictature. Le vote favorable au référendum permet de modifier la Constitution, autorisant le cumul de deux mandats consécutifs de 5 ans pour un président. Ainsi, Azali qui devait prochainement quitter le pouvoir, pourra se représenter et potentiellement se maintenir à la tête de la République des Comores jusqu’en 2029.
L’unité de l’archipel menacée ?
Pour le porte-parole international de l’opposition, c’est le principe même de la présidence tournante de la République qui est remis en cause. Cela pourrait alors tendre les relations entre les îles et menacer l’unité des Comores. Ce principe avait été mis en place en 2009, avant chaque île possédait son président et un 4ème était désigné pour les 3 îles.
C’est donc pour alerter une nouvelle fois sur la situation que vit l’archipel que des représentants de Juwa ont tenu ce dimanche 26 août une conférence de presse à Saint-Denis de La Réunion. Ils ont ainsi demandé à ce que les 5 pays de la Commission de l’Océan Indien se réunissent pour enquêter sur les incidents à répétition qui se produisent notamment à Anjouan.
Ils espèrent alors voir condamner ceux qu’ils pensent être responsables de la mise en place d’une dictature. La Réunion, et donc la France, doit également prendre ses responsabilités et jouer le rôle diplomatique qui lui revient, estiment-ils, d’autant que Mayotte pourrait être impacté par cette crise.