L'organisation des JIOI en 2027 par les Comores est un défi pour l'archipel. En fin de semaine dernière, le Président, Azali Assoumani, a nommé Mohamed Issimamiala, Président du Comité d'organisation des Jeux des îles de 2027. "Monsieur jeux" (surnom apparu dans la presse locale) dispose de moins de deux ans pour mettre en place l'ensemble des infrastructures sportives et d'accueil.
Le Chef de l'exécutif a accentué la pression en soulignant : "On n’a pas le droit à l'erreur" après avoir signé la nomination, nous apprend Habrariza-Comores.
Cette injonction ne concerne pas seulement le COJI. Elle s'adresse également aux Fédérations sportives comoriennes. La Gazette des Comores écrit, ce jeudi matin : "L'adage du baron Pierre de Coubertin "l'essentiel est de participer", ne tient plus aux Comores".
Des Jeux pour s'imposer dans la zone
Pour les autorités comoriennes, ces Jeux des îles devront être une vitrine de la politique de l'archipel. Les compétitions, les stades et l'hébergement devront illustrer les avancées réalisées par le pays.
Cette volonté va se heurter, dans un premier temps à la réalité politique du Comité olympique des îles Comores (COSIC). De nombreux dirigeants sont préoccupés par les prochaines élections. Le document, finalisant les disciplines retenues pour les JIOI 2027, n'a pas encore été arrêté. De nombreux sportifs comoriens ne savent pas s'ils doivent effectuer une préparation spécifique pour l'événement.
Avant de penser au soft power éventuel du sport, au coût et aux retombées éventuelles des JIOI 2027, Les Comores ont une montagne d'obligations à gravir.