Comores : un moteur du Fokker 50 de R Komor tombe en panne au décollage

Le Fokker 50 d'R Komor, victime d'une panne moteur au décollage, est revenu se poser en catastrophe sur le tarmarc de l'aéroport d'Hahaya de la Grande Comore.
Le Fokker 50 de la compagnie R Komor, a été obligé de faire demi-tour jeudi, suite à la panne d’un moteur au décollage. De retour sur le tarmac, d’Hahaya sur la Grande Comore, les passagers ont fait part de leur frayeur quand ils ont vu l’hélice cesser de tourner et lors de l’atterrissage.

Monter à bord du Fokker 50, de la compagnie R Komor, relève du défi. En ce début d’année, le petit avion a été victime, d’au moins une crevaison lors de l’atterrissage sur la piste d’Anjouan et désormais d’une panne de moteur au décollage, ce jeudi 28 mars 2024.

Alors que l’avion venait de quitter la piste de l’aéroport d’Hahaya de la Grande Comores. Les clients ont entendu que l’un des deux moteurs peinait avant de s’arrêter.

Immédiatement, le pilote a fait demi-tour pour se poser en urgence : "Pour atterrir, nous ne sommes pas allés jusqu’au bout de la piste. Nous avons été évacués par les véhicules de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Dieu merci, rien de grave, mais peut-on laisser un tel appareil voler dans le pays ?". Explique une passagère à La Gazette des Comores.

Air Royal n'est pas encore certifié


Les Comores se retrouvent sans compagnie aérienne pour effectuer le trafic entre les îles. Les incidents graves et répétés, dont est victime R Komor, risquent de priver l’archipel d’avion. Une difficulté majeure au moment où, Int’Air îles et AB Aviation ont cessé toute activité, mais dans le même temps où Air Royal ne dispose pas de certification pour exploiter ses trois avions, qui viennent d’être immatriculés, écrit Mayotte-Hebdo.

Cet incident, va-t-il accélérer l’avènement d’Air Royal ?

Possible ! Les clients potentiels n’ont plus confiance en R Komor comme le confit Saïd Soilihi au rédacteur de la Gazette : "J’ai peur de ces appareils. Aucune surveillance au niveau de l’ANACM (Agence Nationale de l’Aviation Civile et la Météorologie). Elle ne contrôle plus rien", affirme-t-il.