Après un mois de conflit, de blocage de routes et un bras de fer épique entre planteurs et usiniers, les agriculteurs vont-ils accepter de lever le camp ? Avec l'aide du département, ils obtiennent une augmentation de 3€ par tonne. Tereos accepte de verser 1,30 €.
Ce jeudi 6 juillet 2017 sonnera-t-il la fin de la grève des planteurs ? Impossible de se prononcer. Les syndicats vont consulter la base dans la matinée, mais il faut envisager une poursuite du mouvement.
Les manifestants demandaient 6 € d’augmentation par tonne de canne, dans le cadre des négociations de la convention canne applicable à partir du 1er octobre 2017. Ils obtiennent 3 €. La moitié du chemin est effectuée, mais avec l’aide essentielle du département. Sans le coup de pouce de 3 euros à la replantation faisant passer l’aide de 4,1 € à 7,1 €, les discussions restaient bloquées à 1,30 €.
Du charbon devant la préfecture
Dès, mercredi soir, les planteurs faisaient part de leur mécontentement. Un camion de charbon destiné à approvisionner la centrale thermique de Bois-Rouge a dû se délester de son chargement sur Barachois. Des détritus ont été dispersés sur le pont qui enjambe la rivière Saint-Denis.
La direction des routes a signalé qu’elle avait libéré la chaussée de ces encombrants un peu avant 7 heures, ce jeudi matin, mais les automobilistes ne doivent pas se réjouir trop vite. De nouvelles actions sont envisagées, dans l’Est et le Sud, pas certain que les 3 € négociés suffisent à calmer les esprits. Une situation qui inquiète les députés fraîchement élus qui ont alerté le gouvernement.
Les manifestants demandaient 6 € d’augmentation par tonne de canne, dans le cadre des négociations de la convention canne applicable à partir du 1er octobre 2017. Ils obtiennent 3 €. La moitié du chemin est effectuée, mais avec l’aide essentielle du département. Sans le coup de pouce de 3 euros à la replantation faisant passer l’aide de 4,1 € à 7,1 €, les discussions restaient bloquées à 1,30 €.
Du charbon devant la préfecture
Dès, mercredi soir, les planteurs faisaient part de leur mécontentement. Un camion de charbon destiné à approvisionner la centrale thermique de Bois-Rouge a dû se délester de son chargement sur Barachois. Des détritus ont été dispersés sur le pont qui enjambe la rivière Saint-Denis.
La direction des routes a signalé qu’elle avait libéré la chaussée de ces encombrants un peu avant 7 heures, ce jeudi matin, mais les automobilistes ne doivent pas se réjouir trop vite. De nouvelles actions sont envisagées, dans l’Est et le Sud, pas certain que les 3 € négociés suffisent à calmer les esprits. Une situation qui inquiète les députés fraîchement élus qui ont alerté le gouvernement.