Après une semaine de bras de fer entre transporteurs et Région, la justice a tranché. Mercredi 29 juillet, le Tribunal de Grande Instance demande aux transporteurs de lever le campement qu’ils ont installé devant les locaux de la Région pour réclamer la poursuite du chantier de la NRL.
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Les transporteurs vont devoir quitter leur campement installé depuis une semaine devant les locaux de la Région Réunion. Ce mercredi 29 juillet, le Tribunal de Grande Instance a examiné l’action en référé engagée par la Région pour dénoncer le blocage de ses locaux par les transporteurs. La justice a tranché en faveur de la Région, et demande aux transporteurs de lever le camp.
Depuis une semaine, les transporteurs campaient devant les bureaux de la Région à Saint-Denis, pour réclamer la fin du chantier de la Nouvelle Route du Littoral. Les employées de la Pyramide Inversée sont en télétravail depuis l’installation du campement des transporteurs, mardi dernier. Une dizaine de camions étaient sur place. Hier, l’avocate de la collectivité avait demandé 2 000 euros par heure de blocage aux transporteurs.
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
Un rendez-vous crucial doit se tenir cette semaine entre les différents acteurs du chantier de la Nouvelle Route du Littoral : la collectivité, l’Etat et le groupement. Cette rencontre déterminante pour la suite du chantier devrait avoir lieu ce mercredi ou demain, jeudi.
L'action va se durcir
De leur côté, les transporteurs acceptent de quitter la Pyramide Inversée, mais préviennent que leur action va se poursuivre et même "se durcir". "La Région, l’Etat et le Groupements doivent comprendre que l’on va poursuivre la grève ailleurs, affirme Didier Hoarau du syndicat OTI (Organisation des Transporteurs Indépendants).La population a compris qu’on ne gênait personne en se positionnant devant la Région. Maintenant, nous allons devoir nous mettre à des endroits plus gênants. Nous n’allons pas rentrer chez nous les mains dans les poches, nous irons ailleurs. Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre. Nous n'avons pas l'intention de bloquer les routes.
Depuis une semaine, les transporteurs campaient devant les bureaux de la Région à Saint-Denis, pour réclamer la fin du chantier de la Nouvelle Route du Littoral. Les employées de la Pyramide Inversée sont en télétravail depuis l’installation du campement des transporteurs, mardi dernier. Une dizaine de camions étaient sur place. Hier, l’avocate de la collectivité avait demandé 2 000 euros par heure de blocage aux transporteurs.
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
Conflit des transporteurs : la justice donne raison à la Région
Bras de fer entre Région et transporteurs
Mardi, trois représentants des transporteurs ont assisté à l’audience au Tribunal de Grande Instance de Saint-Denis : Jean-Gaël Riviere de la FNTR (Fédération Nationale de Transporteurs Routiers de La Réunion) ; Joël Mongin patron de la FTOI et Didier Hoarau du syndicat OTI. Selon les transporteurs et leur avocat, Maître Olivier Tamil, il n’y a pas eu d’entrave à l’accès des salariés aux bureaux de la Région. De son côté, Didier Robert, le président de Région, a qualifié ce "blocage de la Région" de "chantage" et de "pression".Une semaine d’actions
Depuis mardi dernier, les transporteurs mènent des actions pour demander la reprise du chantier de la Nouvelle Route du Littoral, et un entretien avec le président de Région. Ils n’ont pas transporté d’andains sur le chantier depuis un mois. Pour Jean-Gaël Rivière, président de la FNTR, cette route doit se finir absolument dans "l’intérêt général".Un rendez-vous crucial doit se tenir cette semaine entre les différents acteurs du chantier de la Nouvelle Route du Littoral : la collectivité, l’Etat et le groupement. Cette rencontre déterminante pour la suite du chantier devrait avoir lieu ce mercredi ou demain, jeudi.