Trois agents de la Région Réunion, rattachés au service de la continuité territoriale, sont soupçonnés de détournement de fonds publics par la collectivité. Pour l’heure, ils ont été mis à pied. Des procédures judiciaires ont été engagées à leur encontre auprès du procureur de la République.
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Les actes délictueux auraient été commis dans le cadre de la procédure de remboursement, qui intervient après que le voyage n’ait été effectué. C’est suite aux différents contrôles aléatoires des dispositifs de la région menés ces derniers mois que les faits ont été mis au jour.
La collectivité est en effet engagée dans une démarche de suivi renforcé relatif au remboursement des aides à la continuité territoriale dans le cadre de la mise en œuvre de la certification des comptes et du contrôle interne.
Dans un communiqué ce dimanche 8 décembre, il "dénonce fortement le comportement indigne de ces agents rattachés au service de la continuité territoriale au service du public". Les trois fonctionnaires ont été mis à pied. Leur comportement est décrit comme "inacceptable" et "perçu comme une véritable trahison", poursuit le communiqué.
Enfin, il est réaffirmé la reconduction "naturelle et normale" du dispositif de continuité territoriale pour 2020. Ce dispositif a, depuis 2010, bénéficié à près de 800 000 Réunionnais.
La collectivité est en effet engagée dans une démarche de suivi renforcé relatif au remboursement des aides à la continuité territoriale dans le cadre de la mise en œuvre de la certification des comptes et du contrôle interne.
Des procédures judiciaires engagées
Le président de la Région Réunion, Didier Robert, a saisi la justice soupçonnant les agents de détournement de fonds publics. Il a transmis le 4 décembre dernier un rapport complet au procureur de la République.Dans un communiqué ce dimanche 8 décembre, il "dénonce fortement le comportement indigne de ces agents rattachés au service de la continuité territoriale au service du public". Les trois fonctionnaires ont été mis à pied. Leur comportement est décrit comme "inacceptable" et "perçu comme une véritable trahison", poursuit le communiqué.