Le gouvernement retoqué par le Conseil d’Etat .La plus haute instance administrative considère comme illégale, l’abrogation du d’un décret par lequel le gouvernement fait marche arrière sur le contrôle technique des deux roues. Cette certification, comme le stipule la législation européenne, va devenir obligatoire, reste à savoir quand. La date du 1er janvier 2023 semble, pour l’heure, écartée.
Pour la FFMC 974, le Conseil d'Etat fait route
Face à cette décision du conseil d'Etat, dans le droit fil des directives européennes, la FFMC 974 dégaine les arguments qu'elle a égrené par le passé. "Entretenir son deux roues, c'est une question de survie pour un motard" rappelle Jean-Marc Sevat, | membre de la FFMC 974 "contrairement à un voiture pour laquelle la marge de sécurité est plus grande".
Les motards en colère balayent aussi les considérations écologiques qui motivent le changement de braquet dans la législation européenne. Le collectif assure avoir proposé des mesures alternatives au contrôle technique, qui vont bien plus en loin ,autant en terme de performance environnementale qu'en terme de sécurité.
Pour l'association, l'instauration de cet examen obligatoire signe surtout la victoire du lobbying de grandes sociétés spécialisées dans le contrôle technique pour capter le marché des deux et trois roues motorisées.
Les centres de contrôles techniques dans le flou
Du côté des centres agréés, ce nouveau volte-face législatif est plutôt bien accueilli « Il y a certaines motos qui ne sont mal entretenues » constate René-Paul Incana , responsable d’un centre de contrôle technique à Saint-Denis. Et de reconnaitre, que si ce revirement va générer des revenus supplémentaires, sa soudaineté laisse aussi des professionnels dans l’expectative ; banc de contrôle, cahier des charges, formation du personnel, les centres se sont pas prêts à l’examen des bécanes.
Regardez le reportage de Réunion la 1ère :