Opération Résilience, point sanitaire, stratégie de dépistage, les autorités font le point sur la lutte contre la propagation du coronavirus à La Réunion. Le préfet de La Réunion, le commandant supérieur des FAZSOI et la directrice de l'Agence Régionale de Santé s'expriment.
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Onzième jour de confinement à La Réunion. Les déplacements sont strictement restreints, le nombre de vols réduit, l'activité économique fortement impactée, le matériel de protection vient à manquer, une situation inédite pour le département. Une situation face à laquelle les Réunionnais tentent de trouver des solutions, notamment pour se ravitailler.
Les autorités et collectivités annoncent chaque jour de nouvelles mesures, sanitaires ou économiques. Ce vendredi 27 mars, le préfet de La Réunion, Jacques Billant, le commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), le général Yves Metayer, et la directrice générale de l’Agence Régionale de Santé, Martine Ladoucette, font le point sur la situation.
Retrouvez le point sur les mesures mises en oeuvre à La Réunion :
Ce vendredi 27 mars, la directrice de l’Agence Régionale de Santé, Martine Ladoucette, annonçait 10 nouveaux cas confirmés, ce qui porte à 145 le nombre total de cas recensés en milieu hospitalier à La Réunion. Le 1er cas l’avait été le 11 mars dernier.
Parmi ces 145 cas confirmés, 122 personnes ont fait l’objet d’une investigation. 108 sont des cas importés et 14 sont des cas autochtones. 20% des personnes prises en charges ont plus de 65 ans. Quatre personnes sont toujours en réanimation, a indiqué la directrice de l’ARS.
1 130 personnes contacts ont été identifiées et jointes par l’ARS pour leur demander de respecter un strict confinement et de se signaler en cas de symptômes.
" Nous sommes prêts à La Réunion pour déployer une stratégie locale de dépistage précoce, ciblé sur des indications prioritaires ", a annoncé la directrice de l’Agence Régionale de Santé. Un dépistage de grande ampleur, a-t-elle précisé.
En stade 2, il est encore possible de limiter la propagation de l’épidémie. Cette stratégie est un moyen opportun pour cela d’après Martine Ladoucette.
Le nombre de cas va encore s’accroître " dans les prochains jours et même les prochaines semaines ", a indiqué le préfet de La Réunion, " avant que l’effet du confinement ne se fasse sentir ". Il a ainsi insisté sur la nécessité d’appliquer les mesures de confinement.
Dans le cadre des restrictions des déplacements, les forces de l’ordre ont réalisé plus de 60 000 contrôles depuis le début du confinement et près de 3 000 procès verbaux ont été établis.
Le préfet de La Réunion insiste sur l’obligation de quatorzaine pour les passagers arrivant sans l’île. Un dispositif a été déployé à l’aéroport, avec un premier point sanitaire. Les passagers doivent ainsi se livrer à une consultation avec un infirmier à l’aéroport, un test alors être réa expliqué Jacques Billant. Si impossibilité de faire le confinement à domicile, des lieux d’hébergement ont été aménagés.
Le préfet de La Réunion a évoqué le renfort du porte-hélicoptères amphibie, le Mistral. Une fois dans la zone sud Océan Indien, entre le 4 et le 8 avril, il devrait apporter un appui logistique et sanitaire. Son lieu de déploiement et ses missions exactes seront précisés en fonction de l’évolution de la situation et des besoins définis par les préfets de La Réunion et de Mayotte.
Le général Yves Metayer, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien, a précisé que pour faire fonctionner le Mistral, il fallait prélever des moyens humains sur les territoires d’accueil.
L’Opération Résilience est le cadre général qui regroupe l’ensemble des actions de l’armée menées pour participer à la lutte contre l’épidémie de coronavirus, a indiqué le commandant supérieur des FAZSOI.
Ainsi les FAZSOI, continueront à remplir leurs missions de protection, en plus de l’appui logistique et sanitaire qu’ils pourraient apporter. Ils pourraient ainsi assurer le transport de fret et de passagers, notamment ver des zones de quarantaine, ou encore le stockage et le transport de matériel médical sensible.
Une première action a déjà été menée au CHU Sud, avec l’installation d’une tente de pré-tri à l’entrée du site par le RSMA.
Les autorités et collectivités annoncent chaque jour de nouvelles mesures, sanitaires ou économiques. Ce vendredi 27 mars, le préfet de La Réunion, Jacques Billant, le commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), le général Yves Metayer, et la directrice générale de l’Agence Régionale de Santé, Martine Ladoucette, font le point sur la situation.
Retrouvez le point sur les mesures mises en oeuvre à La Réunion :
145 cas confirmés à La Réunion, avec 10 nouveaux cas ce vendredi
Ce vendredi 27 mars, la directrice de l’Agence Régionale de Santé, Martine Ladoucette, annonçait 10 nouveaux cas confirmés, ce qui porte à 145 le nombre total de cas recensés en milieu hospitalier à La Réunion. Le 1er cas l’avait été le 11 mars dernier.
Parmi ces 145 cas confirmés, 122 personnes ont fait l’objet d’une investigation. 108 sont des cas importés et 14 sont des cas autochtones. 20% des personnes prises en charges ont plus de 65 ans. Quatre personnes sont toujours en réanimation, a indiqué la directrice de l’ARS.
1 130 personnes contacts ont été identifiées et jointes par l’ARS pour leur demander de respecter un strict confinement et de se signaler en cas de symptômes.
Une "stratégie locale" de dépistage
" Nous sommes prêts à La Réunion pour déployer une stratégie locale de dépistage précoce, ciblé sur des indications prioritaires ", a annoncé la directrice de l’Agence Régionale de Santé. Un dépistage de grande ampleur, a-t-elle précisé.
En stade 2, il est encore possible de limiter la propagation de l’épidémie. Cette stratégie est un moyen opportun pour cela d’après Martine Ladoucette.
60 000 contrôles et 3 000 procès verbaux
Le nombre de cas va encore s’accroître " dans les prochains jours et même les prochaines semaines ", a indiqué le préfet de La Réunion, " avant que l’effet du confinement ne se fasse sentir ". Il a ainsi insisté sur la nécessité d’appliquer les mesures de confinement.
Dans le cadre des restrictions des déplacements, les forces de l’ordre ont réalisé plus de 60 000 contrôles depuis le début du confinement et près de 3 000 procès verbaux ont été établis.
Contrôles sanitaires à l’aéroport et quatorzaine
Les restrictions de "flux entrants" à La Réunion sont aussi des mesures de confinement. Les liaisons aériennes, de fret et passagers, ont donc été fortement réduites. De 120 rotations par semaine sur les deux aéroports, elles ne sont plus que d’une quinzaine cette semaine, avec un seul vol pour ce vendredi. Cette diminution va se poursuivre de façon importante la semaine prochaine, assure Jacques Billant.Le préfet de La Réunion insiste sur l’obligation de quatorzaine pour les passagers arrivant sans l’île. Un dispositif a été déployé à l’aéroport, avec un premier point sanitaire. Les passagers doivent ainsi se livrer à une consultation avec un infirmier à l’aéroport, un test alors être réa expliqué Jacques Billant. Si impossibilité de faire le confinement à domicile, des lieux d’hébergement ont été aménagés.
Opération Résilience
Le préfet de La Réunion a évoqué le renfort du porte-hélicoptères amphibie, le Mistral. Une fois dans la zone sud Océan Indien, entre le 4 et le 8 avril, il devrait apporter un appui logistique et sanitaire. Son lieu de déploiement et ses missions exactes seront précisés en fonction de l’évolution de la situation et des besoins définis par les préfets de La Réunion et de Mayotte.
Le général Yves Metayer, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien, a précisé que pour faire fonctionner le Mistral, il fallait prélever des moyens humains sur les territoires d’accueil.
L’Opération Résilience est le cadre général qui regroupe l’ensemble des actions de l’armée menées pour participer à la lutte contre l’épidémie de coronavirus, a indiqué le commandant supérieur des FAZSOI.
Ainsi les FAZSOI, continueront à remplir leurs missions de protection, en plus de l’appui logistique et sanitaire qu’ils pourraient apporter. Ils pourraient ainsi assurer le transport de fret et de passagers, notamment ver des zones de quarantaine, ou encore le stockage et le transport de matériel médical sensible.
Une première action a déjà été menée au CHU Sud, avec l’installation d’une tente de pré-tri à l’entrée du site par le RSMA.