L'épidémie progresse toujours aussi vite à Madagascar. Le Centre de commandement comptabilisait, ce mardi 14 juillet 2020, 39 décès, et 263 nouveaux tests positifs, soit 5 343 personnes touchées par la covid-19 depuis le début de l'épidémie. La France vient d'envoyer des médecins en renfort.
Des médecins et des anesthésistes français sont arrivés à Madagascar. L'ambassadeur de France a expliqué : "On est dans une période où il faut que les pays s’entraident… Nous, on a atteint le PIC de la pandémie au mois d’avril-mai. Ici, la situation est encore complexe… C’est tout à fait normal que la France apporte son aide à Madagascar en fonction des demandes des autorités Malgaches", écrit Midi-Madagascar. Ces renforts vont soulager le personnel médical de la Grande île, sous-haute tension depuis déjà 5 mois. Les médecins sont arrivés avec du matériel de protection individuelle, mais également des équipements de réanimation. D'autres sont en route et arriveront dans les prochains jours.
Les célébrations, de ce 14 juillet 2020, ont été marquées par une volonté très claire de la part de l'ambassadeur de détendre les relations entre les deux pays. Djacoba Tehindrazanarivelo, le ministre malgache des affaires étrangères, était l'hôte de l'ambassadeur lors de cette cérémonie de la Fête Nationale française.
Depuis le début de ce mois de juillet 2020, les chiffres explosent. 1 272 cas enregistrés le 1er juin, 2 138 le 30 juin et 5 343, ce 14 juillet 2020 précise Madagascar-Tribune.
Le centre de lutte contre la maladie a également annoncé deux nouveaux décès et compte, officiellement, 39 morts de cette infection. Comme les jours précédents, le plus grand nombre de tests positifs provient de Tananarive et de sa banlieue Nord, Nord-Est. L'Ouest, comme le Sud sont touchés, mais les relevés sont moins inquiétants.
Les agents qui effectuent des tests dans toutes les régions du pays détectent un à deux patients dans les villages et villes reculés, mais rien d'alarmant, pour l'instant. Inutile de préciser, que le confinement total est toujours en vigueur, tout comme le couvre-feu de 20h à 4h chaque jour et jusqu'à nouvel ordre dans la capitale et sa banlieue.
Dans les autres secteurs de Madagascar, masques, gestes barrières et distanciation sanitaire sont de rigueur. Les habitants peuvent circuler librement, en respectant les règles exigées localement. Les chiffres d'endroits reculés et souvent difficile d'accès, parviennent, parfois, au Centre de commandement avec un léger retard.
Cette précaution vaut également pour le nombre total de décès liés à l'épidémie. En brousse, des centaines de Malgaches décèdent tous les ans de maladies respiratoires, de dengue ou de paludisme sans apparaître dans les chiffres officiels. Le décompte global de la mortalité pendant cette période épidémique, comparée aux chiffres enregistrés les années précédentes permettra d'avoir un regard plus juste sur la diffusion du virus dans le pays.
Les célébrations, de ce 14 juillet 2020, ont été marquées par une volonté très claire de la part de l'ambassadeur de détendre les relations entre les deux pays. Djacoba Tehindrazanarivelo, le ministre malgache des affaires étrangères, était l'hôte de l'ambassadeur lors de cette cérémonie de la Fête Nationale française.
5 343 cas le 14 juillet, soit 3 205 cas confirmés de plus en deux semaines
Depuis le début de ce mois de juillet 2020, les chiffres explosent. 1 272 cas enregistrés le 1er juin, 2 138 le 30 juin et 5 343, ce 14 juillet 2020 précise Madagascar-Tribune.
Le centre de lutte contre la maladie a également annoncé deux nouveaux décès et compte, officiellement, 39 morts de cette infection. Comme les jours précédents, le plus grand nombre de tests positifs provient de Tananarive et de sa banlieue Nord, Nord-Est. L'Ouest, comme le Sud sont touchés, mais les relevés sont moins inquiétants.
Les agents qui effectuent des tests dans toutes les régions du pays détectent un à deux patients dans les villages et villes reculés, mais rien d'alarmant, pour l'instant. Inutile de préciser, que le confinement total est toujours en vigueur, tout comme le couvre-feu de 20h à 4h chaque jour et jusqu'à nouvel ordre dans la capitale et sa banlieue.
Les conséquences réelles de l'épidémie sont invisibles
Dans les autres secteurs de Madagascar, masques, gestes barrières et distanciation sanitaire sont de rigueur. Les habitants peuvent circuler librement, en respectant les règles exigées localement. Les chiffres d'endroits reculés et souvent difficile d'accès, parviennent, parfois, au Centre de commandement avec un léger retard.
Cette précaution vaut également pour le nombre total de décès liés à l'épidémie. En brousse, des centaines de Malgaches décèdent tous les ans de maladies respiratoires, de dengue ou de paludisme sans apparaître dans les chiffres officiels. Le décompte global de la mortalité pendant cette période épidémique, comparée aux chiffres enregistrés les années précédentes permettra d'avoir un regard plus juste sur la diffusion du virus dans le pays.