Un mort, 309 nouveaux tests positifs, soit 3 250 personnes infectées depuis le début de l'épidémie de covid-19 à Madagascar. Le "reconfinement" a été décrété pendant le week-end pour enrayer la reprise de l'épidémie. 4 000 militaires ont été déployés à Tananarive.
L'épidémie de covid-19 explose à Madagascar. Si le foyer principal reste la capitale, avec des poches épidémiques au Nord et à l'Est de Tananarive en direction de Tamatave, des tests positifs arrivent aussi d'endroits isolés, reculés.
Des cas positifs ont été dépistés sur l'île Sainte-Marie, mais également du côté de Fort-Dauphin, ou le long de la côte Ouest dans la région de Menabe note Midi-Madagascar.
Pour essayer d'enrayer la menace, le gouvernement a décidé, pendant le week-end, de "reconfirner" Tananarive et sa banlieue Nord.
4 000 militaires ont été déployés dans les rues de la capitale et des villes voisines pour contraindre les Malgaches à ne plus circuler de 20h le soir à 4h le lendemain matin.
En journée également les déplacements doivent être limités.
Les derniers chiffres, présentés par le Centre de commandement national de la lutte contre la covid-19, sont inquiétants.
En 24 heures, entre le dimanche 5 juillet 2020 dans l'après-midi et le lundi 6, les autorités sanitaires ont enregistrées 309 nouveaux cas confirmés. En quelques jours, la barre des 3 000 personnes infectées a été franchie. Madagascar compte 3 250 personnes touchées par le virus depuis le mois de mars 2020, 33 morts et désormais 45 patients hospitalisés dans des états très préoccupants relève Madagascar-Tribune.
Les laboratoires estimaient, ce lundi, que 35% de la population de la Grande île a été infecté. Un taux qui est de 51, 59% à Tananarive et sa banlieue.
Ce dernier pourcentage approche des 65%, souvent évoqué lors d'épidémies. Cette barre correspondrait, selon les infectiologues, au seuil d'immunité collective.
Le "reconfinement" comme le couvre-feu ne sont pas encore assimilés par la population. Les forces de l'ordre ont toutes les peines du monde à faire entendre raison aux badauds. Lundi, il était impossible de constater une différence avec les jours précédents. Les épiciers, les primeurs et les bouchers des quartiers populaires ont ouvert.
Passé 14h, les rues ne désemplissaient pas sans que les gendarmes ou les policiers puissent intervenir tant la foule était dense.
Inutile de préciser que dans ces conditions le "reconfinement" comme le couvre-feu ne vont pas apporter leurs fruits rapidement. Les habitants des secteurs confient à L'Express de Madagascar : "Nous avons été un peu pris de court par la décision étatique. Nous allons essayer de nous organiser pour voir comment continuer notre activité tout en essayant de respecter les nouvelles mesures". Bref, ce n'est pas gagné !
Des cas positifs ont été dépistés sur l'île Sainte-Marie, mais également du côté de Fort-Dauphin, ou le long de la côte Ouest dans la région de Menabe note Midi-Madagascar.
Pour essayer d'enrayer la menace, le gouvernement a décidé, pendant le week-end, de "reconfirner" Tananarive et sa banlieue Nord.
4 000 militaires ont été déployés dans les rues de la capitale et des villes voisines pour contraindre les Malgaches à ne plus circuler de 20h le soir à 4h le lendemain matin.
En journée également les déplacements doivent être limités.
3 250 personnes infectées par la covid-19
Les derniers chiffres, présentés par le Centre de commandement national de la lutte contre la covid-19, sont inquiétants.
En 24 heures, entre le dimanche 5 juillet 2020 dans l'après-midi et le lundi 6, les autorités sanitaires ont enregistrées 309 nouveaux cas confirmés. En quelques jours, la barre des 3 000 personnes infectées a été franchie. Madagascar compte 3 250 personnes touchées par le virus depuis le mois de mars 2020, 33 morts et désormais 45 patients hospitalisés dans des états très préoccupants relève Madagascar-Tribune.
Les laboratoires estimaient, ce lundi, que 35% de la population de la Grande île a été infecté. Un taux qui est de 51, 59% à Tananarive et sa banlieue.
Ce dernier pourcentage approche des 65%, souvent évoqué lors d'épidémies. Cette barre correspondrait, selon les infectiologues, au seuil d'immunité collective.
La population ne compte pas se "reconfiner"
Le "reconfinement" comme le couvre-feu ne sont pas encore assimilés par la population. Les forces de l'ordre ont toutes les peines du monde à faire entendre raison aux badauds. Lundi, il était impossible de constater une différence avec les jours précédents. Les épiciers, les primeurs et les bouchers des quartiers populaires ont ouvert.
Passé 14h, les rues ne désemplissaient pas sans que les gendarmes ou les policiers puissent intervenir tant la foule était dense.
Inutile de préciser que dans ces conditions le "reconfinement" comme le couvre-feu ne vont pas apporter leurs fruits rapidement. Les habitants des secteurs confient à L'Express de Madagascar : "Nous avons été un peu pris de court par la décision étatique. Nous allons essayer de nous organiser pour voir comment continuer notre activité tout en essayant de respecter les nouvelles mesures". Bref, ce n'est pas gagné !