Une centaine de Rodriguais sont bloqués à l'île Maurice depuis le 22 mars 2020, jour de la fermeture des frontières. Les exilés, étaient en vacances, de passage ou étudiants. Ils ne peuvent regagner leur île, alors que les autorités rapatrient des Mauriciens de l'autre bout de la planète.
Ils font partis des invisibles. On parle d'eux, pour évoquer des séjours touristiques ou de leurs recettes de "zouritte". Pourtant l'île Rodrigues ne se résume pas à une carte postale et un lagon.
Ces Mauriciens, qui vivent à 613 km de l'île "mère", voyagent, étudient et travaillent. Ils sont, souvent, obligés de s'exiler pour réaliser leurs projets. Une centaine d'entre eux sont victimes de leurs obligations. Ils sont venus à l'île Maurice pour se soigner, étudier, signer des contrats, faire du shopping ou simplement prendre un avion vers d'autres destinations pour prende des vacances. Aujourd'hui, ils sont bloqués depuis le 22 mars 2020, jour du "lock down" (fermeture des frontières).
Samedi, plusieurs de ces victimes ont tenu une conférence de presse pour dénoncer leur situation. Personne ne se préoccupe d'eux. Ils ont alerté les autorités, mais rien ne bouge.
"Depuis des semaines, l’État s’est chargé du rapatriement des Mauriciens coincés à des milliers de kilomètres. Mais, pour nous, qui sommes des citoyens mauriciens à part entière, nous ne recevons pas les mêmes traitements", déplore Allan-Lad Emillien, porte-parole de ces Rodriguais dans L'Express de Maurice.
La grande majorité des Rodriguais, aujourd'hui, devaient retrouver leur terre début juin, mais le vol a été annulé et il est désormais question du mois de juillet 2020. Une situation qu'ils dénoncent en expliquant qu'un vol entre les deux îles dure 1h30.
Ces Mauriciens, qui vivent à 613 km de l'île "mère", voyagent, étudient et travaillent. Ils sont, souvent, obligés de s'exiler pour réaliser leurs projets. Une centaine d'entre eux sont victimes de leurs obligations. Ils sont venus à l'île Maurice pour se soigner, étudier, signer des contrats, faire du shopping ou simplement prendre un avion vers d'autres destinations pour prende des vacances. Aujourd'hui, ils sont bloqués depuis le 22 mars 2020, jour du "lock down" (fermeture des frontières).
Des centaines de Mauriciens ont été rapatriés
Samedi, plusieurs de ces victimes ont tenu une conférence de presse pour dénoncer leur situation. Personne ne se préoccupe d'eux. Ils ont alerté les autorités, mais rien ne bouge.
"Depuis des semaines, l’État s’est chargé du rapatriement des Mauriciens coincés à des milliers de kilomètres. Mais, pour nous, qui sommes des citoyens mauriciens à part entière, nous ne recevons pas les mêmes traitements", déplore Allan-Lad Emillien, porte-parole de ces Rodriguais dans L'Express de Maurice.
La grande majorité des Rodriguais, aujourd'hui, devaient retrouver leur terre début juin, mais le vol a été annulé et il est désormais question du mois de juillet 2020. Une situation qu'ils dénoncent en expliquant qu'un vol entre les deux îles dure 1h30.