A Domenjod, les prisonniers se font livrer, clandestinement, des paquets divers et variés par la voie des airs. Des projections, qui existaient auparavant, mais qui sont en forte hausse depuis le début du confinement.
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De plus en plus de colis sont lancés, illégalement, à l'adresse de détenus par-dessus les murs de la maison d'arrêt de Domenjod à Sainte-Marie. Depuis le début du confinement le 17 mars dernier, les prisonniers n'ont plus droit aux activités socio-culturelles et éducatives mais, surtout, ils n'ont plus droit aux parloirs. Des moments privilégiés qui leur permettaient d'obtenir des mains de leurs proches des paquets d'objets ou de nourritures dont ils pourraient avoir besoin. Des paquets contrôlés par les services pénitentiaires.
Mais depuis quatre semaines maintenant, les détenus ne recoivent plus rien de façon traditionnelle. C'est une autre forme de livraison qui a pris de l'ampleur: le jeté de colis par voie aérienne. Des projections qui surviennent à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Les surveillants sont inquiets de la recrudescence de ces projections, surtout quant à la nature des produits à l'intérieur des paquets. Il s'agit souvent de substances illicites qui peuvent conduire à l'agressivité des détenus alerte Vincent Pardoux le secrétaire départemental de FO pénitentiaire. Les détenus reçoivent également des téléphones portables ou des puces de téléphones, et ce malgré les heures de communication attribuées par la prison. Le syndicaliste craint que les outils de communication, envoyés de manière illégale, ne puissent servir à mettre la pression sur les personnes à l'extérieur du centre pénitentiaire, les victimes par exemple.
Depuis plusieurs mois, et afin d'enrayer une vague grandissante d'envois de colis par voie aérienne, la prison de Domenjod a pris des mesures. Les murs d'enceinte ont été équipés d'un grillage rehaussé de barbelés. Des patrouilles renforcées ont également été mises en place, en appui de la surveillance des caméras.
Le reportage de Michelle Bertil et Thierry Chenayer:
Mais depuis quatre semaines maintenant, les détenus ne recoivent plus rien de façon traditionnelle. C'est une autre forme de livraison qui a pris de l'ampleur: le jeté de colis par voie aérienne. Des projections qui surviennent à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Un trafic se met en place lorsqu'ils peuvent récupérer ces projections! - V.Pardoux, secrétaire départemental de FO pénitentiaire.
Les surveillants sont inquiets de la recrudescence de ces projections, surtout quant à la nature des produits à l'intérieur des paquets. Il s'agit souvent de substances illicites qui peuvent conduire à l'agressivité des détenus alerte Vincent Pardoux le secrétaire départemental de FO pénitentiaire. Les détenus reçoivent également des téléphones portables ou des puces de téléphones, et ce malgré les heures de communication attribuées par la prison. Le syndicaliste craint que les outils de communication, envoyés de manière illégale, ne puissent servir à mettre la pression sur les personnes à l'extérieur du centre pénitentiaire, les victimes par exemple.
Depuis plusieurs mois, et afin d'enrayer une vague grandissante d'envois de colis par voie aérienne, la prison de Domenjod a pris des mesures. Les murs d'enceinte ont été équipés d'un grillage rehaussé de barbelés. Des patrouilles renforcées ont également été mises en place, en appui de la surveillance des caméras.
Le reportage de Michelle Bertil et Thierry Chenayer:
A Domenjod, les prisonniers se font livrer clandestinement du contenu par les airs