Coronavirus : deux nouveaux cas confirmés ce jeudi, soit au total 449 cas à La Réunion

Un dépistage du coronavirus effectué lors d'un drive-test à La Réunion.
La préfecture et l’ARS annoncent deux nouveaux cas de coronavirus, ce jeudi 21 mai, à La Réunion. Il s'agit d'un cas importé et d'un cas autochtone. Une seule personne est placée en réanimation. Le département compte désormais 449 cas de Covid-19, depuis l'apparition du premier cas.
Deux nouveaux cas de coronavirus confirmés, ce jeudi 20 mai. Il s'agit d'un cas importé et d'un cas autochtone. Un seul patient est aujourd'hui, en service de réanimation. Depuis l'apparition du virus dans l'île, La Réunion compte 449 cas.
 
 

71% de cas importés

Selon la préfecture de La Réunion, les 449 cas ont été investigués à cette heure par l’ARS, Santé publique France et l'Assurance Maladie. Les cas importés représentent 71% des cas.

- Cas importés (personnes qui ont contracté la maladie en dehors du territoire) : 319, dont 13 évacuations sanitaires.
- Cas autochtones secondaires (personnes ayant un lien direct avec des cas importés) : 66
- Cas autochtones (personnes ayant un lien indirect ou n’ayant aucun lien avec un cas importé) : 64
 
  

Dix patients hospitalisés

Actuellement, dix patients atteints du Covid-19 sont hospitalisés à La Réunion. Un seul patient est pris en charge en réanimation, il s'agit d'une évacuation sanitaire. Les neuf autres, eux aussi issus d'EVASAN sont hospitalisés dans d'autres services.
 

3 500 personnes "contact"

Tous les cas confirmés font l’objet de l’identification de toutes les personnes ayant été en contact avec ces malades (entourage familial, professionnel, passagers proches dans les avions…).

A ce jour, près de 3 500 personnes ont été identifiées dans le cadre du contact-tracing organisé par l’ARS. Toutes ces personnes ont été contactées par l’ARS afin de leur demander un confinement strict, de s’assurer de leur état de santé, de les orienter sans délai vers le SAMU-15 en cas d’apparition de signes et de leur livrer des masques afin de s’assurer d’une protection envers leur entourage proche.
 
Les autorités affirment que l’objectif reste "d’identifier le plus précocement possible tout cas pour rapidement retracer son parcours, recontacter et isoler toute personne qui aurait été en contact avec ce cas pendant sa période de contagiosité".
 

Un dispositif à trois niveaux

Afin de prendre en compte ce nombre important de personnes, le dispositif de contact-tracing reposera désormais sur 3 niveaux différents et complémentaires :
 
  • Premier niveau : le médecin traitant ou le médecin prescripteur du test, pour la recherche et identification des personnes ayant été en contact étroit 48 heures avant le début des symptômes (entourage familial le plus proche).
     
  • Second niveau : l'Assurance-maladie, pour l'identification des cas contacts au-delà de l'entourage familial (milieu professionnel, amical ...), l'appel de ces personnes pour leur donner toutes recommandations nécessaires parmi lesquelles figurent l'obligation, désormais, de se faire tester systématiquement (même sans symptômes) et l'obligation de respecter au moins une quatorzaine de jours d'isolement à domicile, voire plus dans certains cas.
     
  • Troisième niveau : l'ARS, qui va appeler régulièrement les personnes contaminées et les personnes contact pour vérifier auprès d'elles que tout se passe bien à domicile pendant les périodes d'isolement indispensable.