Dans les pays les plus pauvres, les crises sont l'occasion de s'enrichir pour les commerçants les moins scrupuleux. Sur l'île d'Anjouan, le riz et le pétrole sont devenus rares, provoquant une envolée des prix, alors que le distributeur livre la même quantité quotidiennement depuis des mois.
Les Anjouanais courent derrière un litre de pétrole ou un peu de riz. Dès l'annonce de la pandémie mondiale de coronavirus ces deux produits sont devenus rares sur l'île d'Anjouan. Comme toujours, ce qui devient rare, devient hors de prix, surtout pour une population démunie.
Nos confrères de la Gazette-des-Comores se sont inquiétés de ce soudain manque dans les échoppes et ont posé la question aux importateurs de riz et de pétrole sur l'île.
La réponse est simple : "Nous travaillons selon notre habitude chaque jour, on livre une quantité de 45 000 litres de pétrole". Même échos pour le riz, le directeur régional de l'office d'importation est clair : "Ces histoires de pénuries ne tiennent pas debout. Le temps de la solidarité a sonné. On voit des commerçants qui sont en train de jouer avec la population".
Cette enquête journalistique corrobore les propos d'Houmed Msaidie, ministre de l'Économie de l'archipel qui déclare sur Comores-Infos : "Il n'y a pour l'heure pas, pas de risque de rupture de la chaîne d'approvisionnement". Si des particuliers n'ont pas dévalisé les magasins et si les commerçants ne stockent pas la marchandise pour faire grimper les prix, cette pénurie est incompréhensible.
Nos confrères de la Gazette-des-Comores se sont inquiétés de ce soudain manque dans les échoppes et ont posé la question aux importateurs de riz et de pétrole sur l'île.
"Pas de rupture de la chaîne d'approvisonnement"
La réponse est simple : "Nous travaillons selon notre habitude chaque jour, on livre une quantité de 45 000 litres de pétrole". Même échos pour le riz, le directeur régional de l'office d'importation est clair : "Ces histoires de pénuries ne tiennent pas debout. Le temps de la solidarité a sonné. On voit des commerçants qui sont en train de jouer avec la population".
Cette enquête journalistique corrobore les propos d'Houmed Msaidie, ministre de l'Économie de l'archipel qui déclare sur Comores-Infos : "Il n'y a pour l'heure pas, pas de risque de rupture de la chaîne d'approvisionnement". Si des particuliers n'ont pas dévalisé les magasins et si les commerçants ne stockent pas la marchandise pour faire grimper les prix, cette pénurie est incompréhensible.