Avec l’augmentation du nombre de nouveaux cas et d’hospitalisation la semaine dernière notamment, les soignants redoutent une augmentation des prise en charge en réanimation. Une dizaine de lits de réanimation restent libres actuellement.
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Le CHU de La Réunion se prépare à une éventuelle affluence de malades. Les chiffres du Covid ont augmenté la semaine dernière, plus particulièrement le nombre des hospitalisations. Hier, lundi 17 novembre, les autorités annonçaient 280 nouveaux cas confirmés sur les 3 jours précédents.
72 personnes étaient encore hospitalisées, dont 17 en réanimation. Les services de réanimation du CHU s’organisent donc. Depuis le début de l’épidémie, 31 personnes sont décédées du Covid, 2 de ces décès ont été annoncés hier.
Depuis, ce chiffre a baissé, hier, lundi 16 novembre, on comptait ainsi 17 hospitalisations en service de réanimation. 14 de ces patients sont pris en charge dans le Nord du département, 3 le sont dans le Sud. Selon le Dr Philippe Ocquidant, chef de service de réanimation au CHU Sud, le nombre d’hospitalisations commence à monter en puissance.
Le taux est monté jusqu’à 38,5% le 14 novembre. Il est depuis redescendu mais reste au-dessus du seuil de vigilance. Hier, lundi 16 novembre, il était encore de 32,7%.
Le nombre global de lits de réanimation a été augmenté depuis la première vague, en ayant recours aux services n’étant pas utilisés à leur pleine capacité notamment. Cela a permis d’éviter de déprogrammer des opérations pour le moment. L’objectif est de pouvoir soigner tous les patients qui nécessitent une prise en charge, en particulier pour la cancérologie ou encore les AVC, insiste le Dr Philippe Ocquidant.
De par le contexte géographique et la crise sanitaire, les renforts sont difficiles à trouver. Les effectifs de métropole sont déjà très utilisés.
72 personnes étaient encore hospitalisées, dont 17 en réanimation. Les services de réanimation du CHU s’organisent donc. Depuis le début de l’épidémie, 31 personnes sont décédées du Covid, 2 de ces décès ont été annoncés hier.
Le nombre d’hospitalisation grimpe fortement
Un boom des hospitalisations a été constaté entre le 6 et le 9 novembre, leur nombre passe ainsi de 55 à 81. Le vendredi 13 novembre, le nombre d’hospitalisations passe même à 85, c’est jusque-là le jour où le plus grand nombre d’hospitalisations a été enregistré. Parmi ces 85 personnes hospitalisées, 21 l’étaient en réanimation.Depuis, ce chiffre a baissé, hier, lundi 16 novembre, on comptait ainsi 17 hospitalisations en service de réanimation. 14 de ces patients sont pris en charge dans le Nord du département, 3 le sont dans le Sud. Selon le Dr Philippe Ocquidant, chef de service de réanimation au CHU Sud, le nombre d’hospitalisations commence à monter en puissance.
Le taux d’occupation des lits dépasse le seuil de vigilance
Les chiffres de la semaine précédente ont donc été particulièrement élevés. Le seuil de vigilance du taux d’occupation des lits en réanimation, fixé à 30%, a ainsi été dépassé le 9 novembre. Il était alors de 30,8%.Le taux est monté jusqu’à 38,5% le 14 novembre. Il est depuis redescendu mais reste au-dessus du seuil de vigilance. Hier, lundi 16 novembre, il était encore de 32,7%.
Une dizaine de lits de réanimation restent libres
Sur tout le département, seul une dizaine de lits de réanimation restent libres, pour le CHU et la réanimation de l’Ouest. Pour le Dr Philippe Ocquidant, chef de service de réanimation au CHU Sud, cette situation est plutôt inquiétante, car certains jours 3 à 4 admissions peuvent être effectuées. Il rappelle de plus que les hospitalisations sont plutôt longues." En général, la durée moyenne de séjour dans un service de réanimation est de 10 jours, pour le Covid c’est entre 15 jours et 3 semaines. C’est ça qui peut aussi poser problème. "
Augmentation du nombre de lits
Pour faire face à cette situation, les équipes médicales essaient de mettre en place d’autres structures et de développer d’autres lits de réanimations " au cas où ". Des lits de soins continus peuvent ainsi être transformés en lits de réanimation, explique le chef de service de réanimation du CHU Sud.Le nombre global de lits de réanimation a été augmenté depuis la première vague, en ayant recours aux services n’étant pas utilisés à leur pleine capacité notamment. Cela a permis d’éviter de déprogrammer des opérations pour le moment. L’objectif est de pouvoir soigner tous les patients qui nécessitent une prise en charge, en particulier pour la cancérologie ou encore les AVC, insiste le Dr Philippe Ocquidant.
Les soignants restent mobilisés
Le nombre de lits a été renforcé, le personnel a été formé, mais ce personnel peine à prendre ses congés car souvent rappelé. Depuis plusieurs mois, les équipes médicales sont sur le pont, explique le médecin. Elles doivent prendre en charge des patients dans un état lourd, ce qui rend la prise en charge difficile psychologiquement également.De par le contexte géographique et la crise sanitaire, les renforts sont difficiles à trouver. Les effectifs de métropole sont déjà très utilisés.