Les restaurateurs et cafetiers sont solidaires de leurs confrères impactés par les mesures de fermeture pour lutter contre la propagation du coronavirus. Dans l’Hexagone et en Guadeloupe, certains pourraient ne pas s’en remettre. Un appel à la mobilisation a été lancé pour ce vendredi.
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Si à La Réunion, aucune fermeture n’est prévue, les professionnels du secteur de la restauration veulent malgré tout marquer le coup. Situé en "zone d’alerte", le département ne subit " que " les restrictions générales, à savoir la distanciation physique, qui impose notamment de limiter le nombre de clients, et le port du masque pour se déplacer.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Depuis l’annonce d’une nouvelle classification de l’intensité de l’épidémie par le ministre de la Santé, Olivier Véran, mercredi 25 septembre, les restrictions ont aussi évoluées. Les départements et villes classés en " zone d’alerte renforcée ", comme c’est le cas à Paris, imposent aux restaurants et cafés de fermer à 22h. En Guadeloupe, à Marseille ou encore Aix-en-Provence, classées " zone d’alerte maximale ", la fermeture totale a été imposée pour deux semaines.
La situation déjà compliquée de la profession devient critique pour beaucoup. Les restaurateurs et cafetiers sont inquiets quant à leur avenir. Un appel à " ne pas mourir en silence " a été lancé par le très médiatique chef étoilé Philippe Etchebest en début de semaine, et relayé par le syndicat professionnel, l’UMIH.
A La Réunion, les professionnels du secteur se sentent solidaires de leurs confrères, et savent que le département n’est pas à l’abri d’une aggravation de la situation. A 13h45, heure locale, soit 11h45 dans l’Hexagone, les restaurateurs français sont invités à se mettre devant leur établissement et à faire du bruit pendant plusieurs minutes, un brassard noir porté au bras en signe de protestation contre les mesures sanitaires imposées par l’Etat.
Stéphanie Marie-Louise est restauratrice à Saint-Denis. Elle participera au mouvement à la mi-journée. Pour elle, les affaires ont repris depuis la réouverture de son établissement début juin, malgré un protocole sanitaire strict. Les habitués sont revenus, mais la période du confinement n’a pas été facile. Soutenue à ce moment-là, aujourd’hui c’est elle qui se mobilise.
La restauratrice dionysienne trouve exagérée la fermeture partielle ou totale des restaurants dans certaines zones de France. C’est donc en noir, que Stéphanie Marie-Louise a choisi de s’habiller ce vendredi, en signe de deuil.
Les restaurateurs envisagent de poursuivre leur action tous les vendredis, jusqu’à être entendus par le Gouvernement. Ils ne veulent pas vivre des aides de l'état, mais bien de leur travail.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Les restaurateurs font du bruit
Depuis l’annonce d’une nouvelle classification de l’intensité de l’épidémie par le ministre de la Santé, Olivier Véran, mercredi 25 septembre, les restrictions ont aussi évoluées. Les départements et villes classés en " zone d’alerte renforcée ", comme c’est le cas à Paris, imposent aux restaurants et cafés de fermer à 22h. En Guadeloupe, à Marseille ou encore Aix-en-Provence, classées " zone d’alerte maximale ", la fermeture totale a été imposée pour deux semaines.
Une profession en deuil
La situation déjà compliquée de la profession devient critique pour beaucoup. Les restaurateurs et cafetiers sont inquiets quant à leur avenir. Un appel à " ne pas mourir en silence " a été lancé par le très médiatique chef étoilé Philippe Etchebest en début de semaine, et relayé par le syndicat professionnel, l’UMIH.
" Il faut faire du bruit et montrer qu’on est là, qu’on est en train de crever, nous et notre personnel aussi. "
A La Réunion, les professionnels du secteur se sentent solidaires de leurs confrères, et savent que le département n’est pas à l’abri d’une aggravation de la situation. A 13h45, heure locale, soit 11h45 dans l’Hexagone, les restaurateurs français sont invités à se mettre devant leur établissement et à faire du bruit pendant plusieurs minutes, un brassard noir porté au bras en signe de protestation contre les mesures sanitaires imposées par l’Etat.
Brassard noir et bruit de casseroles
Stéphanie Marie-Louise est restauratrice à Saint-Denis. Elle participera au mouvement à la mi-journée. Pour elle, les affaires ont repris depuis la réouverture de son établissement début juin, malgré un protocole sanitaire strict. Les habitués sont revenus, mais la période du confinement n’a pas été facile. Soutenue à ce moment-là, aujourd’hui c’est elle qui se mobilise.
La restauratrice dionysienne trouve exagérée la fermeture partielle ou totale des restaurants dans certaines zones de France. C’est donc en noir, que Stéphanie Marie-Louise a choisi de s’habiller ce vendredi, en signe de deuil.
Les restaurateurs envisagent de poursuivre leur action tous les vendredis, jusqu’à être entendus par le Gouvernement. Ils ne veulent pas vivre des aides de l'état, mais bien de leur travail.