Coronavirus à Madagascar : 17 Chinois en quarantaine et un couple de Français en fuite

Un couple de Français a fuit de l'hôpital d'Anosiala. Vivant à Madagascar, les deux résidents étaient en observation depuis leur retour de métropole. 17 ouvriers chinois qui doivent construire le nouveau stade de foot ont eux été placés en quarantaine avant de pouvoir travailler. 
Un couple de Français s'est évadé de l'hôpital Anosiala de Tananarive, ce vendredi 13 mars 2020. Arrivés quatre jours plus tôt, ils avaient été placés en quarantaine. Non seulement, ils présentaient des symptômes grippaux, mais en plus, ils n'avaient pas subi le moindre test avant de prendre l'avion. 

Les autorités malgaches se sont adressés à l'ambassade de France pour qu'ils soient rapidement ramenés au centre hospitalier de Tananarive afin de rester sous surveillance pendant les quatorze jours prévus. En fin de journée, samedi, le ministère de la Santé était en possession de l'adresse des fuyards. Les forces de l'ordre sont mobilisées pour les retrouver le plus vite possible écrit Madagascar-Tribune.
  

17 Chinois en quarantaine 


Ils ont été placés en quarantaine avant de quitter la Chine et de grimper dans l'avion qui les a amené à Madagascar, mais dès leur arrivée, ils ont été conduits au stade Mahamasina où ils sont en observation. Ils, ce sont les 17 Chinois qui vont travailler sur la reconstruction du stade de la capitale. 400 ouvriers chinois doivent arriver dans la Grande île pour participer à ce vaste chantier. Ils arriveront par vague de 15 ou 20 personnes qui, toutes, seront placées en quarantaine pendant 14 jours afin de lutter contre l'importation, à Madagascar, du coronavirus.
 

Trois accidents mortels 


Le stade Mahamasina est totalement hors d'usage. C'est là que le 26 juin 1960 est proclamé l'indépendance. Ce lieu est historique depuis 1861 et le couronnement du roi Ramada II. Au fil des travaux et du temps, ce lieu sacré est devenu, le stade de la capitale. La sécurité et l'accueil des spectateurs se faisaient de manière aléatoire. En 2005, 2018 et 2019 les forces de l'ordre n'ont rien pu faire pour éviter que des simples bousculades tournent au drame. Le bilan est tragique : 17 morts rappelle RFI. La rénovation était devenue obligatoire. La rénovation devrait s'achever en 2021.