Alors que dans l'Hexagone le bilan ne cesse de grimper, 212 cas avérés et 4 morts, les autorités réunionnaises font un nouveau point ce mercredi. Le Préfet, la directrice de l'ARS et le recteur de l'académie détaillent le dispositif mis en place sur le territoire, où il n'y a aucun cas avéré.
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Le préfet de La Réunion, Jacques Billant, accompagné de la directrice de l’ARS de La Réunion, Martine Ladoucette, et du recteur de l’académie de La Réunion, Vêlayoudom Marimoutou, fait nouveau point sur le dispositif de préparation à la réponse au Coronavirus à La Réunion, ce mercredi 4 mars.
Le préfet a d’abord rappelé qu’il n’y a aucun cas avéré à La Réunion pour l'heure, " ce qui ne veut pas dire que les choses ne vont pas évoluer dans les heures et les jours qui viennent " a-t-il précisé.
Sur décision du ministère des Solidarités et de la Santé, l’île reste donc au stade 1 de l’alerte. Ce stade a pour objectif de freiner l’introduction du virus dans l’île. La phase 2 de l'alerte serait déclenchée, comme c'est le cas dans l'Hexagone, en cas d'apparition de "clusters", autrement dit de foyers de contamination.
Reportage de Michelle Bertil et Daniel Fontaine.
Les dispositions réglementaires existantes ont été renforcées vis-à-vis des voyageurs entrant sur le territoire. Des messages d’information sont diffusés dans ce sens à l’aéroport notamment.
Le préfet a tenu à rappeler qu’on ne peut pas tester une personne qui ne présente pas de symptômes, la prise de température systématique est donc inefficace.
Il est cependant demandé aux personnes qui reviennent de zones à risque de rester chez elles pendant 14 jours, et de se signaler au centre 15 si elles venaient à ressentir des symptômes durant cette période. Pour l'heure, tous les tests réalisés ont été négatifs. Voici les pays considérés comme étant des zones à risque :
La campagne de communication sur les gestes "barrières" à adopter pour limiter les risques est désormais relayée sur les réseaux sociaux. Il sera ainsi possible d’interagir directement avec l’Agence Régional de Santé et ainsi de poser des questions.
Reportage de Florence Bouchou et Willy Thévenin.
Une équipe mobile "CHU/ARS" va également être créée. Elle sera détachable à tout moment si cela s'avère nécessaire. Là aussi des moyens supplémentaires seront apportés. Cette équipe mobile sera déployée en cas d'identification d'au moins deux cas regroupés dans un même lieu sans qu'aucun lien de parenté ne soit identifié, conditions de l'apparition d'un "cluster".
Les professionnels de santé devront établir un diagnostic, ils procéderont ainsi aux tests sur place pour éviter d'amener les personnes jusqu'au CHU. Ils seront également chargés de réaliser l'enquête épidémiologique.
Si la médecine hospitalière est chargée de prendre en charge les cas qui seraient signalés, la médecine de ville doit aussi être préparée à faire face à la situation. Des réunions seront ainsi prochainement organisées. Dès lundi prochain, des affiches seront également distribuées dans les cabinets médicaux à destination de la patientèle.
Des masques chirurgicaux de protection seront distribués aux médecins libéraux, d’abord en appoint en attendant la mise en place d’un circuit d’approvisionnement des pharmacies pour qu’ils puissent s’en procurer une " quantité raisonnable " sur présentation d’un bon.
La directrice de l’ARS a tenu à faire un point sur l’état des stocks de masques chirurgicaux de protections. A l’heure actuelle, La Réunion dispose de 120 000 masques chirurgicaux et de 25 000 masques FFP2 dans l’ensemble des établissements de santé de l’île.
Pas de pénurie non plus dans les pharmacies, un stock de plusieurs dizaines de milliers de masques est à disposition. Les médecins traitants peuvent notamment s’y approvisionner. Pour rappel, les masques sont portés par les personnes malades, ils seront donnés par l’hôpital qui les aura pris en charge. L’ARS fournira des masques aux personnes « contact » des malades.
Samedi prochain, les élèves réunionnais seront en vacances pour 15 jours. Un volume important d’élèves est amené à se déplacer hors du département durant cette période. Il est demandé aux élèves d’indiquer à leur retour où ils auront voyagé. Les destinations seront transmises aux chefs d’établissements. Il ne s’agit en revanche pas d’une obligation.
Le confinement des enfants en cas de retour de zone à risque est toujours privilégié, quand bien même ils ne présenteraient pas de symptômes. Les parents d’élèves peuvent trouver les réponses à leurs questions sur le site internet du ministère de l’Education nationale concernant les mesures en vigueur dans les établissements scolaires et les recommandations faites aux élèves et personnels encadrants.
Pour rendre compte de toutes les mesures prises à La Réunion en toute transparence, un point presse sera fait chaque semaine par les autorités.
La Réunion reste au stade 1 de l'alerte
Le préfet a d’abord rappelé qu’il n’y a aucun cas avéré à La Réunion pour l'heure, " ce qui ne veut pas dire que les choses ne vont pas évoluer dans les heures et les jours qui viennent " a-t-il précisé.
Sur décision du ministère des Solidarités et de la Santé, l’île reste donc au stade 1 de l’alerte. Ce stade a pour objectif de freiner l’introduction du virus dans l’île. La phase 2 de l'alerte serait déclenchée, comme c'est le cas dans l'Hexagone, en cas d'apparition de "clusters", autrement dit de foyers de contamination.
Reportage de Michelle Bertil et Daniel Fontaine.
Des mesures "barrières" mises en place
Les dispositions réglementaires existantes ont été renforcées vis-à-vis des voyageurs entrant sur le territoire. Des messages d’information sont diffusés dans ce sens à l’aéroport notamment.
Le préfet a tenu à rappeler qu’on ne peut pas tester une personne qui ne présente pas de symptômes, la prise de température systématique est donc inefficace.
Il est cependant demandé aux personnes qui reviennent de zones à risque de rester chez elles pendant 14 jours, et de se signaler au centre 15 si elles venaient à ressentir des symptômes durant cette période. Pour l'heure, tous les tests réalisés ont été négatifs. Voici les pays considérés comme étant des zones à risque :
- Chine : Chine continentale, Hong Kong, Macao
- Singapour
- Corée du Sud
- Iran
- Italie : régions d’Emilie-Romagne, de Lombardie et de Vénétie
La campagne de communication sur les gestes "barrières" à adopter pour limiter les risques est désormais relayée sur les réseaux sociaux. Il sera ainsi possible d’interagir directement avec l’Agence Régional de Santé et ainsi de poser des questions.
L'ARS annonce le renfort de la prise en charge
La directrice de l'Agence Régional de Santé, Martine Ladoucette, annonce le renfort de la prise en charge si des cas devaient être signalés et si des "clusters" devaient apparaître. Il est ainsi question de renfort de moyens humains auprès du SAMU, premier interlocuteur en cas de symptômes à signaler ou plus simplement de questions sur le coronavirus. Le nombre d'appels a fortement augmenté ces derniers temps.Reportage de Florence Bouchou et Willy Thévenin.
Une équipe mobile "CHU/ARS" va également être créée. Elle sera détachable à tout moment si cela s'avère nécessaire. Là aussi des moyens supplémentaires seront apportés. Cette équipe mobile sera déployée en cas d'identification d'au moins deux cas regroupés dans un même lieu sans qu'aucun lien de parenté ne soit identifié, conditions de l'apparition d'un "cluster".
Les professionnels de santé devront établir un diagnostic, ils procéderont ainsi aux tests sur place pour éviter d'amener les personnes jusqu'au CHU. Ils seront également chargés de réaliser l'enquête épidémiologique.
Les médecins généralistes associés au dispositif
Si la médecine hospitalière est chargée de prendre en charge les cas qui seraient signalés, la médecine de ville doit aussi être préparée à faire face à la situation. Des réunions seront ainsi prochainement organisées. Dès lundi prochain, des affiches seront également distribuées dans les cabinets médicaux à destination de la patientèle.
Des masques chirurgicaux de protection seront distribués aux médecins libéraux, d’abord en appoint en attendant la mise en place d’un circuit d’approvisionnement des pharmacies pour qu’ils puissent s’en procurer une " quantité raisonnable " sur présentation d’un bon.
Pas de pénurie de masques de protection dans le département
La directrice de l’ARS a tenu à faire un point sur l’état des stocks de masques chirurgicaux de protections. A l’heure actuelle, La Réunion dispose de 120 000 masques chirurgicaux et de 25 000 masques FFP2 dans l’ensemble des établissements de santé de l’île.
Pas de pénurie non plus dans les pharmacies, un stock de plusieurs dizaines de milliers de masques est à disposition. Les médecins traitants peuvent notamment s’y approvisionner. Pour rappel, les masques sont portés par les personnes malades, ils seront donnés par l’hôpital qui les aura pris en charge. L’ARS fournira des masques aux personnes « contact » des malades.
Les élèves devront communiquer leur destination de vacances
Samedi prochain, les élèves réunionnais seront en vacances pour 15 jours. Un volume important d’élèves est amené à se déplacer hors du département durant cette période. Il est demandé aux élèves d’indiquer à leur retour où ils auront voyagé. Les destinations seront transmises aux chefs d’établissements. Il ne s’agit en revanche pas d’une obligation.
Le confinement des enfants en cas de retour de zone à risque est toujours privilégié, quand bien même ils ne présenteraient pas de symptômes. Les parents d’élèves peuvent trouver les réponses à leurs questions sur le site internet du ministère de l’Education nationale concernant les mesures en vigueur dans les établissements scolaires et les recommandations faites aux élèves et personnels encadrants.
Pour rendre compte de toutes les mesures prises à La Réunion en toute transparence, un point presse sera fait chaque semaine par les autorités.