Porter le masque ou ne pas le porter, les avis divergent. Dans plusieurs pays, des « anti-masques » font entendre leur voix. Des manifestations se sont déroulées ce week-end à Londres, Berlin ou encore Paris. A La Réunion, pas de manifestation mais le phénomène est bien présent.
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Avec la recrudescence du nombre de cas de Covid-19 à La Réunion et dans certains départements de l’Hexagone, les mesures de lutte contre la propagation du virus se sont renforcées. Le port du masque est désormais obligatoire dans les lieux publics clos et dans certains lieux extérieurs. Il l’est devenu également dans les entreprises depuis hier, mardi 1er septembre.
Les sports de contact et collectifs sont également interdits jusqu’au 13 septembre. De même, pour les rassemblements de plus de 10 personnes dans les lieux publics, dans les espaces verts, les aires de loisirs, les parcs, les jardins, les aires de pique-nique aménagées, les plages et tout autre site utilisé à cet usage.
Les rassemblements familiaux et festifs, desquels sont majoritairement issus les clusters de l’île selon les autorités, sont à éviter.
Dans ce contexte, les contraintes sont réelles et le quotidien perturbé. Mais certains contestent ces mesures, notamment l’obligation du port du masque. L’argument avancé : un temps dit « inutile », le masque est devenu " indispensable ", une contradiction qui ne passe pas.
Les " anti-masques " ont manifesté à Londres, à Berlin ou encore à Paris. C’était le cas ce week-end dans la capitale française, où plus de 200 manifestants s’étaient réunis. Ils jugent l’obligation de porter le masque liberticide. Ils dénoncent le " virus de la peur ". Un phénomène également présent à La Réunion.
Pour certains scientifiques, d’éminents professeurs parfois, l’efficacité du masque n’est pas prouvée. C’est le cas du Professeur Jean-François Toussaint qui estime qu’il n’y a pour l’instant pas d’argument scientifique qui permette de recommander ce masque. Selon lui, il s’agit principalement d’une mesure de précaution politique.
Il faut dire que la communication du gouvernement n’a pas aidé.
Puis le discours à changer, prônant le port de masques alternatifs pour ceux qui le désiraient, le gouvernement mettait alors en avant le fait que les masques chirurgicaux ou FFP2, alors en quantité limitée, devaient être réservés en priorité aux soignants.
Les avis de l’OMS et des experts se sont ensuite orientés vers une généralisation du port du masque. Le gouvernement a suivi, et le masque est devenu obligatoire dans les lieux clos publics à compter du lundi 20 juillet.
Du côté de l’ordre des médecins La Réunion, on affirme qu’une grande majorité des médecins prônent le port du masque. Pour le Dr Reuben Veerapen, vice-président du conseil de l’ordre des médecins, s’il n’y a pas d’études pour le prouver, il s’agit d’une question de bon sens.
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, le port du masque réduit de 85% la probabilité d’être contaminé par le coronavirus.
Le reportage de Nathalie Rougeau et Thierry Chenayer.
Les sports de contact et collectifs sont également interdits jusqu’au 13 septembre. De même, pour les rassemblements de plus de 10 personnes dans les lieux publics, dans les espaces verts, les aires de loisirs, les parcs, les jardins, les aires de pique-nique aménagées, les plages et tout autre site utilisé à cet usage.
Les rassemblements familiaux et festifs, desquels sont majoritairement issus les clusters de l’île selon les autorités, sont à éviter.
Les " anti-masques " manifestent dans plusieurs pays
Dans ce contexte, les contraintes sont réelles et le quotidien perturbé. Mais certains contestent ces mesures, notamment l’obligation du port du masque. L’argument avancé : un temps dit « inutile », le masque est devenu " indispensable ", une contradiction qui ne passe pas.
Les " anti-masques " ont manifesté à Londres, à Berlin ou encore à Paris. C’était le cas ce week-end dans la capitale française, où plus de 200 manifestants s’étaient réunis. Ils jugent l’obligation de porter le masque liberticide. Ils dénoncent le " virus de la peur ". Un phénomène également présent à La Réunion.
" Semer la peur à des fins politiques ", selon les anti-masques
Pour certains scientifiques, d’éminents professeurs parfois, l’efficacité du masque n’est pas prouvée. C’est le cas du Professeur Jean-François Toussaint qui estime qu’il n’y a pour l’instant pas d’argument scientifique qui permette de recommander ce masque. Selon lui, il s’agit principalement d’une mesure de précaution politique.
Il faut dire que la communication du gouvernement n’a pas aidé.
" Il n’y a pas besoin de masque quand on respecte la distance de protection vis-à-vis des autres. "
Puis le discours à changer, prônant le port de masques alternatifs pour ceux qui le désiraient, le gouvernement mettait alors en avant le fait que les masques chirurgicaux ou FFP2, alors en quantité limitée, devaient être réservés en priorité aux soignants.
Les avis de l’OMS et des experts se sont ensuite orientés vers une généralisation du port du masque. Le gouvernement a suivi, et le masque est devenu obligatoire dans les lieux clos publics à compter du lundi 20 juillet.
Une question de bon sens selon le conseil de l’ordre des Médecins de La Réunion
Du côté de l’ordre des médecins La Réunion, on affirme qu’une grande majorité des médecins prônent le port du masque. Pour le Dr Reuben Veerapen, vice-président du conseil de l’ordre des médecins, s’il n’y a pas d’études pour le prouver, il s’agit d’une question de bon sens.
" Le virus étant émis par la bouche, est en suspension dans l’air, et on se retrouve à être contaminé. Le masque, ce n’est pas uniquement pour soi qu’on le porte, on le porte essentiellement pour éviter qu’on ne propage le virus à d’autres personnes. C’est une protection collective que l’on demande à la population ".
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, le port du masque réduit de 85% la probabilité d’être contaminé par le coronavirus.
Le reportage de Nathalie Rougeau et Thierry Chenayer.