C’est désormais officiel, la deuxième compagnie aérienne française, Corsair, a été vendue au groupe allemand Intro aviation. Son propriétaire, le voyagiste allemand TUI, n'a pas donné le montant de la transaction.
Trois ans après l'échec de la vente au groupe Dubreuil (notamment propriétaire des compagnies Air Caraïbes et French Bee), le voyagiste allemand TUI est enfin parvenu à trouver un repreneur pour Corsair International, sa filiale aérienne française en difficultés.
Il aura fallu six mois de négociations pour parvenir à un accord, mais ça y est, Intro Aviation, spécialiste du redressement d’entreprises, s’est porté acquéreur. Dans un premier temps, TUI lui cèdera 53 % du capital de Corsair International et conservera 27 % des parts. Les 20% restant seront détenus par le personnel afin qu’ils participent à la stratégie de l’entreprise. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
Aujourd'hui, la compagnie dessert trois destinations outre-mer : La Guadeloupe, La Martinique et La Réunion. Ses appareils se posent aussi à l'île Maurice, au Canada, à Cuba, en Côte d'Ivoire, au Mali et à partir de juin prochain à Miami.
Reste à savoir ce qu'il adviendra des quelques 1200 salariés de la compagnie (14 à La Réunion). Son PDG, Pascal de Izaguirre, sera jeudi prochain à La Réunion, sans doute pour rassurer et préciser les conséquences du rachat sur notre destination.
Les précisions de Jean-Michel Mazerolle et Bruno Gabetta.
Il aura fallu six mois de négociations pour parvenir à un accord, mais ça y est, Intro Aviation, spécialiste du redressement d’entreprises, s’est porté acquéreur. Dans un premier temps, TUI lui cèdera 53 % du capital de Corsair International et conservera 27 % des parts. Les 20% restant seront détenus par le personnel afin qu’ils participent à la stratégie de l’entreprise. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
Quelles conséquences pour les destinations et salariés Outre-mer ?
Le groupe allemand Intro Aviation n’est pas inconnu dans le monde aérien. Spécialiste dans la reprise de compagnies aériennes en difficultés, il n’est en, revanche, pas un investisseur sur long terme. Il s’est notamment fait connaître en France par la reprise de City Jet, l’ancienne filiale régionale irlandaise d’Air France, en 2013 avant de la revendre en 2016. D’où l’inquiétude des salariés de Corsair.Perte de 100 millions d'euros
Au sein du groupe TUI, la division comprenant Corsair avait-une nouvelle fois- terminé l'exercice 2017-2018 dans le rouge, affichant une perte opérationnelle de 100 millions d'euros. "Corsair a contribué à l'augmentation de la perte", écrit TUI dans son rapport annuel. Et pour ne rien arranger, l’entreprise a récemment perdu plusieurs dessertes, au Sénégal, à Madagascar et à Mayotte.Aujourd'hui, la compagnie dessert trois destinations outre-mer : La Guadeloupe, La Martinique et La Réunion. Ses appareils se posent aussi à l'île Maurice, au Canada, à Cuba, en Côte d'Ivoire, au Mali et à partir de juin prochain à Miami.
Reste à savoir ce qu'il adviendra des quelques 1200 salariés de la compagnie (14 à La Réunion). Son PDG, Pascal de Izaguirre, sera jeudi prochain à La Réunion, sans doute pour rassurer et préciser les conséquences du rachat sur notre destination.
Les précisions de Jean-Michel Mazerolle et Bruno Gabetta.
Reportage
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