La société portoise Runmasques se lance à son tour dans la fabrication de masques chirurgicaux et FFP2 « made in Réunion ». Alfred Chane Pane, son gérant, annonce une production hebdomadaire de 500 000 masques.
H.A. avec Michelle Bertil •
De l’imprimerie à la fabrication de masques, il n’y avait apparemment qu’un pas à faire. C’est ce qu’explique Alfred Chane-Pane. Le patron d’ICP Roto a décidé de se lancer dans la fabrication de masques chirurgicaux et FFP2 « made in Réunion ».
Des masques chirurgicaux et FFP2 sont fabriqués à La Réunion
Au total, ce sont trois millions d’euros qui ont été investi pour les machines et la construction des locaux. La fabrication des premiers masques a démarré la semaine dernière. L’usine est ainsi en train de trouver son rythme de croisière : chaque semaine, ce sont 500 000 masques qui seront fabriqués.
Des masques péï, mais à quel prix ?
Deux des machines sont dédiées à la fabrication des masques FFP2 et la dernière des masques chirurgicaux. La matière première, les bobines de polypropylène, est, elle importée de Chine, de Turquie ou encore d’Israël.
L’entrepreneur n’est pas le seul à avoir pris l’initiative de se lancer dans la production de masques 100% péï. Le groupe Les Flamboyants dirigé par le Dr Gérard d’Abbadie a créé la société Maskareignes et investit 2,5 millions d’euros dans une usine de fabrication de masques chirurgicaux et FFP2, à Saint-Pierre.