La course aux fournitures scolaires a démarré

Chaque année, les parents doivent se plier à l’exercice de l'achat des effets scolaires. Certaines familles s'y prennent tôt et font les courses de rentrée dès le mois de juillet. Car effectuer les achats au début des grandes vacances a ses avantages.
 
Les écoles n’ont pas encore fermé leurs portes que déjà les librairies, les grandes surfaces et d’autres magasins ont achalandé leurs rayons papeterie. Cartables, stylos, cahiers, gomme, trousse et autres crayons de couleurs s’offrent aux parents qui doivent passer par la fameuse épreuve de l’achat des fournitures scolaires.
Une offre… et une demande

Une offre qui ne devance pas forcément la demande. Bon nombre de familles anticipent ce moment. Liste en main, elles s’organisent pour se débarrasser de cette corvée. En plus d’avoir du choix, cela leur permet ensuite de partir en vacances l’esprit tranquille et d’éviter la cohue de dernière minute au mois d’août, tout en ayant le sentiment du devoir accompli.

Le dépôt de liste : une alternative

Et pour ceux qui souhaitent se faciliter la tâche, la parade consiste à déposer la liste des fournitures en magasin. Dans cette librairie de St-Denis, le rush a démarré il y a quelques jours. « Les parents déposent les listes avec nous en précisant la qualité du produit qu’ils veulent. On les prépare et dès que c’est prêt on les contacte », explique une vendeuse. Voilà qui enlève une grosse épine dans le pied des parents.
Alléger la facture avant la rentrée 

Faire précocement les achats de la rentrée a aussi un avantage financier pour certains parents. Cela leur permet d'étaler les dépenses. « J’ai fait des économies pour acheter ses effets », précise une maman. « Ça me permet à la rentrée d’avoir que ses vêtements à acheter ». D’autant que le budget rentrée est souvent conséquent.
Une fois les fournitures scolaires achetées, ils savent aussi quel pourra être leur budget pendant les vacances pour faire plaisir aux marmailles.

Le reportage de Jean-Régis Ramsamy et Alexandra Pech.
Reportage ©Réunion La 1ère