Opération couvre-feu au volcan hier soir, mercredi 5 janvier, pour les gendarmes. Les militaires de la Compagnie de Saint-Pierre étaient déployés de 21h à 23h pour une opération visant au respect du couvre-feu dans le Sud de l’île, et notamment dans les environs du Piton de la Fournaise.
L’éruption malgré le couvre-feu au volcan
100 infractions ont ainsi été relevées par les gendarmes, parmi lesquelles 77 pour non-respect du couvre-feu dont 33 constatés sur le parking Foc-Foc au volcan. 21 infractions concernaient le non-port du masque sur la voie publique et 2 la consommation d’alcool sur la voie publique.
La gendarmerie de La Réunion rappelle que les personnes qui pénètrent dans l’enclos et au plus près de l’éruption prennent des risques inconsidérés. Pour mémoire, 2 jeunes randonneurs avaient trouvé la mort le 22 avril 2021 dans l’enclos du volcan.
Le couvre-feu en vigueur depuis le 1er janvier
Lundi soir dernier, les gendarmes de la Compagnie de Saint-Benoit étaient mobilisés dans l’Est pour des contrôles dans la cadre du couvre-feu. Sur 65 véhicules contrôlés, 36 infractions ont été relevées dont 30 pour non-respect du couvre-feu.
Les forces de l’ordre font ainsi respecter le couvre-feu appliqué de 21h à 5h dans le département depuis le samedi 1er janvier. Un couvre-feu décidé par le préfet de La Réunion parmi d’autres mesures pour lutter contre la propagation du Covid-19 à l’heure ou la vague Omicron touche l’île.
Pour circuler durant les horaires du couvre-feu, il faut justifier d'un motif impérieux et fournir une attestation de déplacement dérogatoire.
Port du masque et pass sanitaire, les contrôles s’intensifient
Mardi, c’est à Bassin-Bleu, à Sainte-Anne, que les gendarmes de la Compagnie de Saint-Benoit ont cette fois fait respecter les restrictions sanitaires. 37 infractions ont été constatées dont 26 pour non-port du masque et 8 pour regroupements interdits.
Deux mises en demeures d’Etablissements Recevant du Public pour absence du registre du pass sanitaire.
Du fait de l’accélération de l’épidémie, de la tension hospitalière qu’elle engendre, la gendarmerie prévient qu’elle va intensifier ses contrôles dans les établissements recevant du public, comme les restaurants, et les lieux publics.