La Réunion n'est pas passée au "stade 3" comme l'ont laissé entendre ce mercredi soir la ministre des outre-mer et plusieurs sites d'information de l'île. Le département est toujours au "stade 2".
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Ce mercredi soir, Annick Girardin a fait un nouveau point sur l'épidémie du Covid-19 à La Réunion. Pas d'annonces particulières si ce n'est une petite phrase qui a provqué un emballement médiatique en ce 1er avril, journée particulière pendant laquelle il est bien difficile de noyer le poisson...
"Tout le monde est passé au stade 3. La Martinique, la Guadeloupe et La Réunion. Nous avons trois territoires qui sont au stade 3, c'est ça qu'il faut retenir..." a t'elle déclaré chez nos confrères d'Antenne Réunion.
Avec cette nouvelle étape, le plan de lutte contre le Covid-19 prévoit en principe la mobilisation complète du système sanitaire hospitalier et de ville, des fermetures de services publics et de transports. Le "stade 3" signifie également que le virus circule et qu'il est transmissible sur l'ensemble du territoire concerné. Sauf que dans les faits, La Réunion n'est pas prête d'appliquer ces mesures, en tout cas dès demain jeudi.
Comme dirait créole, Annick Girardin "la maillé". Selon ses conseillers, la ministre des Outre-mer a voulu simplement dire que La Réunion appliquait déjà certaines dispositions du "stade 3" (restrictions de circulation, limitation du nombre de vols, possibilité de déclencher des couvre-feux ou interdiction de vente d'alcool à emporter, etc...).
Pour ne pas enflammer davantage les réseaux sociaux et certains sites d'information habitués à pusher plus vite que leur ombre, le ministère des Outre-mer s'est fendu d'un rectificatif ce mercredi soir:
Ce rétropédalage qui intervient 2 heures après l'interview télévisée d'Annick Girardin était très attendu par les professionels de santé car passer au "stade 3" de l'épidémie a des conséquences sur leur travail et la vie quotidienne. Cette étape ne correspond pas à une dangerosité accrue du virus, mais à une stratégie différente face à la crise. Selon le gouvernement, il s'agit "d'assurer la prise en charge des patients sans gravité en ville, et des patients présentant des signes de gravité en établissement de soins" Les activités collectives sont aussi fortement touchées.
"Tout le monde est passé au stade 3. La Martinique, la Guadeloupe et La Réunion. Nous avons trois territoires qui sont au stade 3, c'est ça qu'il faut retenir..." a t'elle déclaré chez nos confrères d'Antenne Réunion.
Avec cette nouvelle étape, le plan de lutte contre le Covid-19 prévoit en principe la mobilisation complète du système sanitaire hospitalier et de ville, des fermetures de services publics et de transports. Le "stade 3" signifie également que le virus circule et qu'il est transmissible sur l'ensemble du territoire concerné. Sauf que dans les faits, La Réunion n'est pas prête d'appliquer ces mesures, en tout cas dès demain jeudi.
Comme dirait créole, Annick Girardin "la maillé". Selon ses conseillers, la ministre des Outre-mer a voulu simplement dire que La Réunion appliquait déjà certaines dispositions du "stade 3" (restrictions de circulation, limitation du nombre de vols, possibilité de déclencher des couvre-feux ou interdiction de vente d'alcool à emporter, etc...).
Pour ne pas enflammer davantage les réseaux sociaux et certains sites d'information habitués à pusher plus vite que leur ombre, le ministère des Outre-mer s'est fendu d'un rectificatif ce mercredi soir:
"Il est de la responsabilité des autorités de santé de décider de l'organisation de la chaîne de soin. D'un point de vue de la gestion médicale, La Réunion est en stade 2 depuis le 24 mars. L'anticipation, la prévention et la protection des populations demeurent les règles dans la lutte contre l'épidémie de Covid-19"
Ce rétropédalage qui intervient 2 heures après l'interview télévisée d'Annick Girardin était très attendu par les professionels de santé car passer au "stade 3" de l'épidémie a des conséquences sur leur travail et la vie quotidienne. Cette étape ne correspond pas à une dangerosité accrue du virus, mais à une stratégie différente face à la crise. Selon le gouvernement, il s'agit "d'assurer la prise en charge des patients sans gravité en ville, et des patients présentant des signes de gravité en établissement de soins" Les activités collectives sont aussi fortement touchées.