Après un premier cas détecté ce mardi, un nouveau cas de variant Omicron vient d'être identifié sur l'île. Selon nos confrères d'Imaz Press, il s'agirait d'une femme agée d'une trentaine d'années, revenant d'un séjour en Afrique du Sud. Sans lien avec le premier cas, explique la Préfecture.
Dans un communiqué, elle précise les conditions de cette détection : "Elle a présenté des symptômes plusieurs jours après son arrivée à La Réunion. Suite à un nouveau test, qui s’est révélé positif à la Covid-19, cette personne a été définie comme cas suspect au variant « Omicron »,"
Des investigations sont encore en cours auprès des contacts identifiés.
Un nouveau cas qui s'ajoute aux neuf cas confirmés en France. Un conseil sanitaire se tiendra lundi "pour voir s'il y a lieu de prendre des mesures supplémentaires", a annoncé Jean Castex.
Le reportage de Réunion La 1ère
Le séquençage en cours
Les équipes de l'Unité mixte de recherche processus infectieux en milieu insulaire tropical, dirigée par le docteur Patrick Mavingui réalisaient cette semaine plusieurs séquençages sur des cas suspects. L'un deux s'est donc révélé positif au variant Omicron, ce qui porte à deux le nombre de cas sur l'île.
Le premier cas toujours à l'isolement
Le premier cas positif au variant Omicron a été identifié à La Réunion ce mardi 30 novembre. Le docteur Patrick Mavingui, spécialiste du séquençage, l'avait annoncé sur Réunion la 1ere radio. Il s'agit d'un homme de 53 ans qui est passé par le Mozambique et l'Afrique du Sud avant de rentrer à La Réunion.
Concernant ce voyageur, Ottman Zaïr, le directeur de cabinet de la Préfecture de la Réunion précisait ce jeudi : "Il est toujours à l’isolement, il est très coopératif."Cette personne s’était signalée très rapidement." Il a travaillé avec l’Agence Régionale de Santé pour signaler l’ensemble de ses cas contacts, qui ont tous été testés et qui ont fait l’objet de criblages." précisait Ottman Zaïr. Ce jeudi, le malade était toujours "à l’isolement très strict".
Concernant les risques de cas-contacts, le directeur de cabinet précise qu’"il a été détecté le lendemain de son arrivée et il a eu très peu d’interactions en dehors de sa sphère familiale." L’homme n’avait pas repris le travail à son retour de son voyage du Mozambique.