On le savait, l'économie locale ne sortirait pas indemne des mouvements sociaux de fin d'année. L'IEDOM vient de publier le bulletin de santé des entreprises de la crise à aujourd'hui. 85% des TPE ont été sérieusement impactées.
Les pertes sont importantes, surtout pour les plus petites entreprises qui mettront probablement du temps à s’en remettre.
La crise qui a figé l’économie de la Réunion pendant près de deux semaines a eu des conséquences pour 3 TPE sur 4 nous apprend l'Institut d'émission des départements d'outre-mer dans le cadre de l'enquête conjoncturelle du 4ème trimestre 2018.
L'IEDOM a interrogé les patrons pour mesurer l'impact des mouvements sociaux sur leur chiffre d'affaire, leur trésorerie ou les mesures mises en place. Des patrons qui d’une manière générale savaient à quoi s’attendre et s’étaient montrés pessimistes pour la suite.
L’enquête révèle toutefois que les difficultés au final sont très contrastées.
Si 45% des entreprises ont vu leur trésorerie se dégrader, 6 chefs d’entreprises sur 10 déclarent n’avoir pas eu de problème pour payer les salaires et régler les fournisseurs.
Les blocages ont aussi obligé la mise en congé forcé des personnels qui ne pouvaient pas se déplacer. Certaines entreprises ont même dû licencier une partie de leurs salariés.
Une majorité des TPE avoue que la grogne sociale pourrait remettre en question leurs projets pour l’année 2019.
Il y aura sans doute moins d’embauche et moins d’investissements.
Le reportage de Delphine Poudroux et de Daniel Fontaine
La crise qui a figé l’économie de la Réunion pendant près de deux semaines a eu des conséquences pour 3 TPE sur 4 nous apprend l'Institut d'émission des départements d'outre-mer dans le cadre de l'enquête conjoncturelle du 4ème trimestre 2018.
L'IEDOM a interrogé les patrons pour mesurer l'impact des mouvements sociaux sur leur chiffre d'affaire, leur trésorerie ou les mesures mises en place. Des patrons qui d’une manière générale savaient à quoi s’attendre et s’étaient montrés pessimistes pour la suite.
L’enquête révèle toutefois que les difficultés au final sont très contrastées.
Si 45% des entreprises ont vu leur trésorerie se dégrader, 6 chefs d’entreprises sur 10 déclarent n’avoir pas eu de problème pour payer les salaires et régler les fournisseurs.
Les blocages ont aussi obligé la mise en congé forcé des personnels qui ne pouvaient pas se déplacer. Certaines entreprises ont même dû licencier une partie de leurs salariés.
Une majorité des TPE avoue que la grogne sociale pourrait remettre en question leurs projets pour l’année 2019.
Il y aura sans doute moins d’embauche et moins d’investissements.
Le reportage de Delphine Poudroux et de Daniel Fontaine