Cyclisme : les coureurs du Vélo Club de l’Est veulent alerter sur les dangers de la compétition sur route

Les coureurs du VCE n'ont pas pris le départ du Grand prix cycliste de la Grande Chaloupe ce dimanche 2 juillet.
Trop de voitures, trop de dangers, tel est l'alerte lancée par les coureurs du Vélo Club de l’Est. Ce dimanche 2 juillet, ils ont refusé de prendre le départ du Grand prix cycliste de la Grande Chaloupe, en soutien à leur coéquipier sérieusement blessé la semaine passée.

Pas de départ pour les coureurs du Vélo Club de l’Est-ce dimanche 2 juillet. En soutien à leur coéquipier Florian Sandira, sérieusement blessé dimanche dernier sur le championnat de La Réunion de course sur route à Saint-Gilles, ils ont refusé de participer au Grand prix cycliste de la Grande Chaloupe.

Regarder le reportage de Réunion la 1ère : 

Cyclisme : les coureurs du VCE alerte sur les dangers de la course sur route.

 

Alerter sur les dangers de la course sur route

Leur objectif : alerter sur les dangers et réclamer plus de moyens de sécurité pour encadrer les coureurs sur la route. " Pour Florian et pour nous tous, plus jamais ça ", ce sont les mots inscrits sur la banderole dépliée par le Vélo Club de l’Est.

Les coéquipiers de Florian ont tenu à réagir rapidement pour sensibiliser sur les dangers de la route pendant une compétition.

 

Un message adressé aux institutions et au comité régional

Un message adressé aux institutions, et plus précisément au Département, aux maires, aux associations, explique Jimmy Taocali, le président du VCE. Un travail a déjà été fourni en interne pour mettre en place une brigade  de sécurité avant d’officialiser le départ des coureurs, explique-t-il. Le président de club espère que le comité régional suivra cet exemple.

Je comprends puisqu’on est confronté aux problèmes des réseaux routiers avec les voitures quasiment tous les dimanches ", répond Anthony Chefiare, technicien du comité.

Pour que les coureurs puissent évoluer en toute sécurité sur les courses, il faut que les routes soient fermées, une chose presque impossible pour Philippe de Cotte, ancien CTR.