Le cyclone tropical Belal a fortement impacté La Réunion. C’est comme si un tremblement de terre s’était produit dans une ruelle dans le quartier de Bellepierre, à Saint-Denis. Trois jours après le passage de Belal, les riverains sont toujours bloqués chez eux.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Un chemin impraticable
Le cyclone Belal a transformé la chaussée en torrent. Une ravine située près de la ruelle serait responsable du désastre, selon la vingtaine d’habitants du chemin. Des trous de 50 à 80 centimètres rendent la route totalement impraticable.
“Un amas de déchets et de branches se sont créés. L’eau a contourné le petit muret et s’est engagée sur l’allée des Diamants. L’eau a dévalé l’allée”, déplore Pascal Lux, habitant de la ruelle.
Des habitants bloqués chez eux
Pour l’instant, la seule solution pour accéder à la route principale, c’est de descendre la ruelle à pied.
“Mon camion est bloqué dans ma maison. On ne peut plus rouler tellement la route est cassée sur 20 mètres au moins”, s’insurge Patrick Plannisse, un habitant de l’allée. D’autant plus que la cheville de son fils est cassée.
On a dû descendre à l’hôpital à pied pour enlever le plâtre. C’est la catastrophe, c’est la galère. Ce n’est pas possible de laisser la route dans cet état-là.
Patrick Plannisse, habitant de Bellepierre
Les réparations à la charge des habitants
Les réparations risquent de coûter très cher. La difficulté dans ce dossier, c’est que cette allée est privée. La remise en état de la route serait donc à la charge des quelque vingt habitants de la ruelle.
“Il n’y a personne qui peut rouler sur cette route-là. Si jamais dans les familles qui sont dans le coin, il y a quelqu'un qui a un problème cardiaque ou autre, je ne sais pas comment ça va se passer pour venir les chercher”, s’inquiète Hervé Terragno, lui aussi résidant dans la ruelle.
Les habitants ont d'ores et déjà sollicité les collectivités, mais comme le chemin est privé, il semblerait que le coût total des réparations soit à la charge des habitants. Un coup de massue pour eux. Pour autant, ils ne baissent pas les bras et continuent de réclamer de l'aide.