Les 50 militaires de la sécurité civile sont arrivés à La Réunion. Des renforts pour lutter contre l’épidémie de la dengue qui progresse à grande vitesse, encore 682 cas confirmés de plus en une semaine.
Ils appartiennent aux unités d’intervention et d’instruction de sécurité civile de Brignolles (83) et de Nogent-le-Rotrou (28). Arrivés dans la matinée de ce mercredi 27 mars, la cinquantaine de militaires doit effectuer une mission de deux mois, durant laquelle ils auront pour tâche d’appuyer les services de la lutte anti-vectorielle dans les actions de démoustication. 10 d’entre eux auront une action plus logistiques, intervenant en renfort de la coordination des opérations au sein des sous-préfectures.
Parmi eux, figure un Réunionnais, le Caporal Chef Michel D'Eurvilet. Son portrait par Nadia Tayama et Philippe Hoareau.
Il faut dire que depuis le début de l’année, le nombre de cas signalés chaque semaine ne cesse de croître. 682 cas confirmés ont en effet été recensés dans la semaine du 11 au 14 mars. Les foyers les plus actifs restent La Rivière Saint-Louis, Saint-Louis, Saint-Pierre, L’Etang-Salé et la Ravine des Cabris. De nouvelles zones de circulation du virus ont aussi été identifiées à Petite-Ile, Saint-Leu, l’Entre-Deux ou encore Bois-de-Nèfles Saint-Paul et au Port.
Selon les prévisions de l’Institut Pasteur et de Santé Publique France, le pic épidémique est attendu pour la mi-avril. 800 à 1 500 cas pourraient alors être signalés par semaine. Depuis début 2018, 5 décès sont directement liés à cette épidémie de dengue.
Le fait est que ces renforts sont en fait des militaires issus d’une unité spécialisée dans la gestion de crise. Leur mission est justement de soutenir les équipes déjà mobilisées, dans les domaines de la logistique, la coordination, ou encore l’accompagnement.
Parmi eux, figure un Réunionnais, le Caporal Chef Michel D'Eurvilet. Son portrait par Nadia Tayama et Philippe Hoareau.
Une épidémie en forte progression
L’annonce a été faite lors de la visite de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, il y a 10 jours, le dimanche 17 mars. Le renfort des équipes de lutte contre la prolifération des moustiques est une disposition prévue dans un contexte de forte progression de l’épidémie de dengue. Le préfet de La Réunion a ainsi sollicité le ministère de l’Intérieur.Il faut dire que depuis le début de l’année, le nombre de cas signalés chaque semaine ne cesse de croître. 682 cas confirmés ont en effet été recensés dans la semaine du 11 au 14 mars. Les foyers les plus actifs restent La Rivière Saint-Louis, Saint-Louis, Saint-Pierre, L’Etang-Salé et la Ravine des Cabris. De nouvelles zones de circulation du virus ont aussi été identifiées à Petite-Ile, Saint-Leu, l’Entre-Deux ou encore Bois-de-Nèfles Saint-Paul et au Port.
Selon les prévisions de l’Institut Pasteur et de Santé Publique France, le pic épidémique est attendu pour la mi-avril. 800 à 1 500 cas pourraient alors être signalés par semaine. Depuis début 2018, 5 décès sont directement liés à cette épidémie de dengue.
Des renforts contestés
Des moyens venus de " l’extérieur " qui ont pu susciter la polémique. Certaines voix ont ainsi pu s’élever, non pas pour contester le renfort des équipes de lutte anti-vectorielle mais pour soulever la question d’un recrutement local.Le fait est que ces renforts sont en fait des militaires issus d’une unité spécialisée dans la gestion de crise. Leur mission est justement de soutenir les équipes déjà mobilisées, dans les domaines de la logistique, la coordination, ou encore l’accompagnement.
Le reportage de Nadia Tayama et Philippe Hoareau.