Dengue : 95 cas de dengue confirmés dans 15 communes

Le nombre de cas continue d’augmenter mais reste inférieur aux années précédentes sur la même période. Les cas se situent toujours majoritairement dans le Sud et l’Ouest. Des foyers actifs de transmission apparaissent. Attention au risque de prolifération des moustiques.

95 cas de dengue ont été confirmés du 10 au 23 janvier, contre 69 lors de la précédente quinzaine. Des cas signalés dans 15 communes, particulièrement celles de l'Ouest et du Sud.  Deux foyers de transmission ont été identifiés au Butor à saint-Joseph et à Basse-Terre à Saint-Pierre. 

Deux foyers de transmission

L’ARS et Santé Publique France ont mis en place une surveillance renforcée de ces zones. Des opérations d’information et de sensibilisation de la population par des professionnels de santé ont notamment eu lieu. D’autres regroupements de cas sont apparus ces dernières semaines à Plateau Caillou, Saint-Paul et Saint-Joseph.

Des regroupements de cas sont observés à :

  • Saint-Joseph (quartiers du Butor, Jean Petit les Bas, Bois Noirs)
  • Saint-Pierre (quartier de Basse Terre les bas)
  • Saint-Paul (Plateau Caillou)

15 communes sont concernées

Sur la période concernée, les cas de dengue enregistrés se répartissent dans 15 communes :

  • Sud : Le Tampon, Petite Ile, Saint-Joseph, Saint-Louis, Saint-Pierre, Etang Salé
  • Ouest : La Possession, Le Port, Saint-Leu, Saint-Paul, Trois Bassins
  • Nord : Saint-Denis, Sainte-Marie
  • Est : Saint-Benoît, Saint-André.

Eliminer les gites larvaires

Les conditions météorologiques actuelles sont très favorables à la prolifération des moustiques,laissant craindre une reprise de l’épidémie dans les semaines à venir.

L’ensemble de la population doit maintenir les mesures de prévention pour éviter de contracter la maladie : supprimer tout ce qui peut contenir de l’eau chez soi pour empêcher les moustiques de proliférer, se protéger avec du répulsif et des moustiquaires, consulter un médecin dès les premiers symptômes et ne pas hésiter à consulter de nouveau en cas d’aggravation de l’état de santé.