Ces dernières semaines, le nombre de cas de dengue déclarés est en augmentation. 82 nouveau cas ont été confirmés du 21 au 27 janvier. De nouvelles zones de transmissions sont identifiées. La réglementation liée aux déchets et dépôts sauvages est renforcée.
La dengue ne cesse de gagner du terrain. Si la circulation du virus est toujours très active à Saint-Louis, à la Rivière Saint-Louis, aux Avirons et à Piton Saint-Leu, il s’est installé depuis fin janvier dans de nouvelles zones comme l’Etang-Salé-les-Hauts, Ste-Thérèse à la Possession ou encore à la Ravine Blanche et à la Ravine des Cabris à St-Pierre.
Dans les semaines à venir, il est attendu que le nombre de cas continue à augmenter et que l’extension à de nouvelles communes se poursuive.
Dans le contexte épidémique actuel, la gestion des déchets est un enjeu majeur de santé publique et l’affaire de tous. Alors certaines communes ont décidé de durcir la répression contre les incivilités en matière de déchets et de dépôts sauvages qui favorisent la stagnation de l’eau et le développement des moustiques. Les infractions (comme le dépôt de déchets devant son domicile en dehors des jours de collecte) peuvent faire l’objet d’une verbalisation.
Par leurs actions de nettoyage de quartiers, d’élimination des gîtes larvaires et de relai des messages de prévention auprès de la population, les communes et intercommunalités sont des acteurs essentiels de lutte contre la dengue, aux côtés des agents de la lutte anti-vectorielle de l’ARS Océan Indien et de ses partenaires.
D’autre part, pour lutter contre les stockages anarchiques de pneus, la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement a intensifié ses actions en direction des entreprises et des collectivités :
1- Opérations de contrôles opérés au titre de la police des installations classées : suite aux situations illégales relevées, les exploitants concernés ont été mis en demeure.
2- Campagne de rappel des obligations réglementaires en cours, en direction des importateurs de pneus.
« Un arrêté préfectoral de salubrité générale impose, dans les communes actuellement touchées, à tous les propriétaires ou occupants, l’entretien régulier des bâtiments et terrains placés sous leur responsabilité comprenant l’élimination de tout objet ou situation susceptible de favoriser la rétention d’eau et ainsi le développement de larves de moustiques, le nettoyage et le débroussaillage des sous-bois et jardins, l’élimination des déchets, la vérification régulière du bon écoulement des eaux pluviales et/ou usées, la protection des citernes d’eau pluviale et autres stockages d’eau contre les insectes.
Cet arrêté autorise les services des communes et intercommunalités à pénétrer dans les propriétés privées afin d’y mener des actions de police administrative et d’élimination de gîtes larvaires, même en l’absence des propriétaires ou occupants. Les maires peuvent alors, en cas de refus ou d’absence du propriétaire, soit verbaliser le contrevenant, soit procéder à une mise en demeure pour intervention immédiate et réalisation des mesures de lutte par la commune aux frais des personnes défaillantes ».
Les cas diagnostiqués sont répartis dans les zones suivantes :
Dans le sud : L’Etang-Salé (6 cas) ; Saint-Louis (16 cas), La Rivière Saint-Louis (22 cas) ; L’Entre-Deux (1 cas) ; Le Tampon (1 cas) ; Saint-Pierre : Ravine Blanche, Ravine des Cabris (12 cas)
Dans l’ouest : La Possession (7 cas) ; Saint-Paul : le Guillaume, la Saline-les-Bains, Bèllemène (4 cas) ; Piton Saint-Leu (7 cas) ; Les Avirons (6 cas).
Au total, depuis le début de l’année 2018, on enregistre :
• 7 061 cas autochtones
• 16 cas importés
• 164 hospitalisations pour dengue
• 493 passages aux urgences
• 6 décès dont 3 ont été considérés, après investigations, comme directement liés à la dengue
Dans les semaines à venir, il est attendu que le nombre de cas continue à augmenter et que l’extension à de nouvelles communes se poursuive.
Réglementation renforcée liée aux déchets et dépôts sauvages
Sur le terrain, les actions de sensibilisation de la population se multiplient et les acteurs renforcent leurs dispositifs pour lutter contre la propagation de l’épidémie.Dans le contexte épidémique actuel, la gestion des déchets est un enjeu majeur de santé publique et l’affaire de tous. Alors certaines communes ont décidé de durcir la répression contre les incivilités en matière de déchets et de dépôts sauvages qui favorisent la stagnation de l’eau et le développement des moustiques. Les infractions (comme le dépôt de déchets devant son domicile en dehors des jours de collecte) peuvent faire l’objet d’une verbalisation.
Par leurs actions de nettoyage de quartiers, d’élimination des gîtes larvaires et de relai des messages de prévention auprès de la population, les communes et intercommunalités sont des acteurs essentiels de lutte contre la dengue, aux côtés des agents de la lutte anti-vectorielle de l’ARS Océan Indien et de ses partenaires.
D’autre part, pour lutter contre les stockages anarchiques de pneus, la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement a intensifié ses actions en direction des entreprises et des collectivités :
1- Opérations de contrôles opérés au titre de la police des installations classées : suite aux situations illégales relevées, les exploitants concernés ont été mis en demeure.
2- Campagne de rappel des obligations réglementaires en cours, en direction des importateurs de pneus.
« Un arrêté préfectoral de salubrité générale impose, dans les communes actuellement touchées, à tous les propriétaires ou occupants, l’entretien régulier des bâtiments et terrains placés sous leur responsabilité comprenant l’élimination de tout objet ou situation susceptible de favoriser la rétention d’eau et ainsi le développement de larves de moustiques, le nettoyage et le débroussaillage des sous-bois et jardins, l’élimination des déchets, la vérification régulière du bon écoulement des eaux pluviales et/ou usées, la protection des citernes d’eau pluviale et autres stockages d’eau contre les insectes.
Cet arrêté autorise les services des communes et intercommunalités à pénétrer dans les propriétés privées afin d’y mener des actions de police administrative et d’élimination de gîtes larvaires, même en l’absence des propriétaires ou occupants. Les maires peuvent alors, en cas de refus ou d’absence du propriétaire, soit verbaliser le contrevenant, soit procéder à une mise en demeure pour intervention immédiate et réalisation des mesures de lutte par la commune aux frais des personnes défaillantes ».
Situation épidémiologique au 5 février 2019
Du 21 au 27 janvier, 82 cas ont été confirmés. Le nombre de cas déclarés ces dernières semaines est en augmentation et 16 communes sont concernées à ce jour (données de la Cire OI, Santé Publique France).Les cas diagnostiqués sont répartis dans les zones suivantes :
Dans le sud : L’Etang-Salé (6 cas) ; Saint-Louis (16 cas), La Rivière Saint-Louis (22 cas) ; L’Entre-Deux (1 cas) ; Le Tampon (1 cas) ; Saint-Pierre : Ravine Blanche, Ravine des Cabris (12 cas)
Dans l’ouest : La Possession (7 cas) ; Saint-Paul : le Guillaume, la Saline-les-Bains, Bèllemène (4 cas) ; Piton Saint-Leu (7 cas) ; Les Avirons (6 cas).
Au total, depuis le début de l’année 2018, on enregistre :
• 7 061 cas autochtones
• 16 cas importés
• 164 hospitalisations pour dengue
• 493 passages aux urgences
• 6 décès dont 3 ont été considérés, après investigations, comme directement liés à la dengue