Nouméa a lâché ses premiers moustiques pour lutter contre la dengue. L’épidémie a déjà fait plus de 3800 malades dans le pays, mais la technique utilisée par la Nouvelle-Calédonie n'est pas la même qu'à la Réunion
La Nouvelle-Calédonie a donc expérimenté début Juillet son premier lâcher de moustiques. 500 moustiques du genre " aedes ", des " aedes aegypti " infectés par une bactérie, la Wolbachia, ont été disséminés dans Nouméa afin de lutter contre la propagation de la dengue. Depuis le début de l'année, le virus a déjà fait plus de 3800 malades dans le pays.
La Réunion a pris le parti de la TIS, car cette technique permet de lutter contre tous les séro-types de la dengue et il y en a 4.
Le programme australien Wolbachia, choisi par la Nouvelle-Calédonie a en effet fait ses preuves ailleurs. "Mais c'est une stratégie dite " de remplacement "de la population de moustiques par des moustiques infectés. Wolbachia les rend incapables de transmettre la dengue, le risque toutefois persistera car la nouvelle population de moustiques peut continuer à s'accroitre et exposer les humains à de nouveaux problèmes sanitaires" explique Louis-Clément Guagna.
"On est pas non plus assuré que ce moustique Wolbachia soit en capacité de lutter contre tous les séro-types de la dengue ", termine le scientifique.