Avec la recrudescence du nombre de cas de dengue signalés, les pouvoirs publics s’organisent pour tenter d’endiguer le phénomène. Un pic épidémique est attendu pour la mi-avril. Le CHU Sud met en plus des moyens spécifiques.
Le nombre de passages aux urgences et d’hospitalisations augmentent également.
Le CHU Sud s’organise
Face à la recrudescence du nombre de cas de dengue, les services hospitaliers s’organisent. Depuis le début de l’épidémie, on compte pas moins de 236 hospitalisations et de 628 passages aux urgences.
Le service des urgences reçoit en moyenne 30 patients de plus par jour qu’en temps normal pour une suspicion de dengue. 1 à 2 patients par jour sont même pris en charge par le service de réanimation de l’hôpital de Saint-Pierre. Il s’agit justement de ces formes plus compliquées.
Le virus entraîne en effet une baisse des plaquettes, qui si elle est importante peut occasionner des hémorragies. Ainsi, certains patients vont présenter des symptômes plus graves comme des saignements urinaires, digestifs ou encore des gencives. Mais le virus peut aussi attaquer le foie ou la rate. Les symptômes sont diverses et varient selon les patients.
Identifier les profils à risques
C’est justement parce que les symptômes, notamment les plus graves, sont nombreux et différents selon les patients que des recherches cliniques ont débuté récemment. Les médecins du CHU Sud travaillent ainsi en relation avec la Martinique sur un protocole appelé Carbo, pour Cohorte arbovirose.