Dépôts sauvages : « Encore de mauvaises habitudes » (Sébastien Mariotti – DEAL)

Sébastien Mariotti
« Santé et environnement » : c’est le thème de la Semaine européenne du Développement Durable, pilotée par la Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement. Chargé de mission à la DEAL, Sébastien Mariotti multiplie les messages de prévention, notamment contre la dengue.
La maladie se propage encore, notamment à cause des carcasses de voiture ou autres déchets abandonnés. Invité de la matinale de Réunion La 1ère radio, Sébastien Mariotti estime qu’il y a « assez de déchèteries pour ne plus avoir de dépôts sauvages. Mais il y a encore ces mauvaises habitudes. Pour l’instant on a fait de la pédagogie. Ca peut avoir certaines limites » reconnaît-il, avant d’envisager « la sanction. »

Le diesel davantage taxé

Alors que des citoyens manifestaient devant la SRPP, le représentant de la DEAL explique que l’avenir, « c’est de taxer de plus en plus le diesel au profit de l’essence, dans une logique d’une meilleure qualité de l’air. Ca va prendre du temps, mais on aura une transition vers de l’essence, de l’hybride et de la propulsion électrique. »

Paillotes : reculer pour mieux préserver

Au cœur du dossier des restaurants de plage à l’Ermitage, la DEAL en fait « une question centrale, celle de l’érosion des plages et de l’impact environnemental des activités humaines. La tendance, ce serait de promouvoir un retrait de ces points durs. »

L'émission en vidéo :

Lagon marron : des bas et des hauts

« Ce qui se passe dans les hauts, ça a un impact direct sur ce qui se passe dans les bas » analyse Sébastien Mariotti, à propos du lagon de St-Leu rempli de terre. « Etre dans la réparation d’un dépôt de sédiments sur un récif corallien, c’est très compliqué. Il vaut mieux limiter au maximum les pollutions, pour que lors de forts événements pluvieux, il y ait un minimum de terre qui descende au lagon. »

Andains : gare à l’érosion des terres

Concernant les andains, prélevés pour construire des routes et des bâtiments, « ils participent à limiter l’érosion des terres. Il pourrait y avoir un impact environnemental à retirer tous ces matériaux-là. Si jamais l’impact est trop fort, il va falloir être dans la réparation. Et là c’est soit impossible, soit beaucoup plus compliqué à mettre en œuvre » prévient Sébastien Mariotti.