Le bras de fer est relancé dans les hauts du Volcan. Gérard Bègue, le dernier éleveur de la zone pastorale du volcan, pourrait faire face au Parc National devant le tribunal. Au cœur de la discorde : un chemin de 200 mètres. Explications.
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Le Parc National doit-il se construire sans les Réunionnais, sans leurs traditions et sans leur culture ? Une nouvelle polémique est née dans les Hauts du volcan. Gérard Bègue, le dernier éleveur de la zone pastorale du volcan, pourrait bien se retrouver devant la justice, face au Parc National de La Réunion. En cause : un chemin d’environ 200 mètres qui est raviné par les pluies.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
L’institution reproche à l’éleveur de ne pas avoir attendu la décision écrite concernant les travaux. Mais sur le terrain, Gérard Bègue assure qu’il était impossible pour lui de faire face aux retards successifs liés à l’examen administratif du dossier.
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Comment concilier pastoralisme et Parc National ?
Une décision écrite
Ce chemin, Gérard Bègue l’a provisoirement réhabilité pour pouvoir s’occuper de son troupeau de bovins installé sur le plateau du cassé de la Rivière de l’Est. "Lors d’une réunion, nous nous étions mis d’accord, explique Gérard Bègue. Si les travaux ne pouvaient pas se faire dans l’immédiat, alors je pouvais remettre le chemin en l’état, comme je le fais depuis trente ans, en accord avec l’Office National des Forêts. Mais cette fois, je me retrouve devant le tribunal face au Parc National".L’institution reproche à l’éleveur de ne pas avoir attendu la décision écrite concernant les travaux. Mais sur le terrain, Gérard Bègue assure qu’il était impossible pour lui de faire face aux retards successifs liés à l’examen administratif du dossier.