Chambre d’Agriculture et Union des horticulteurs et pépiniéristes s’associent pour trouver des solutions. La filière horticole est en grande difficulté. A défaut des salons, des ateliers sont organisés dans les pépinières en novembre.
LH avec Suzette Emma•
Fortement impactée par la crise sanitaire, la filière horticole réunionnaise s’organise pour survivre. Depuis le début de la crise, certains professionnels ont perdu jusqu’à 40%, voire 50% de leur chiffre d’affaires. Les pertes se chiffrent en dizaines de milliers d’euros.
Impossible pour eux d’écouler leur production. Pour se maintenir, les horticulteurs pensaient pouvoir compter sur les manifestations et salons. Des évènements finalement annulés. Alors pour leur permettre de travailler malgré tout, d’autres solutions ont été imaginées.
Pour Yannick Lauret, horticulteur, c’est aussi un moyen d’être au contact du public que ces professionnels ont l’habitude de côtoyer chaque année. Sur la pépinière de La Chapelle, il proposera des orchidées lors des deux prochains week-ends.
Ces fleurs, il les avait préparées pour des salons. Sans cet évènement, elles lui seraient restées sur les bras, et avec elles de grosses pertes financières.
" On a des milliers de plantes qui sont destinées aux salons et qui sont prêtes. Les salons représentent à peu près, pour mon entreprise, 20% de mon chiffre annuel. C’est quand même considérable. "
Yannick Lauret, horticulteur
La pépinière La Chapelle proposera d’autres plantes à ces clients des week-ends, elle compte en effet près de 250 espèces, parmi lesquelles différents palmiers. Une boutique en ligne a également été ouverte par l’Union des Horticulteurs et Pépiniéristes de La Réunion.