Au lendemain de la perquisition d’une structure d’accueil « marron » pour gramounes dans les Hauts de Saint-Paul, la problématique de la prise en charge des personnes âgées dépendantes se pose. Les structures manquent en effet à La Réunion, mais d’autres solutions existent.
L’affaire relance le débat. Hier, mercredi 25 juillet, les services sociaux, accompagnés d’agents de l’ARS et des gendarmes ont effectué une perquisition dans une case située au Guillaume dans les Hauts de Saint-Paul. Suite à la saisine du procureur, soupçonnant des faits de maltraitance sur des personnes âgées, ils ont donc effectué des vérifications quant aux conditions de vie des pensionnaires notamment.
Les structures spécialisées manquent à La Réunion
La propriétaire des lieux possédait un agrément de famille d’accueil jusqu’en 2016, mais aurait refusé de le renouveler par la suite. C’est donc en dehors du cadre légale qu’elle accueillait au moins deux personnes âgées, pris en charge hier et conduite à l’hôpital.
Révélatrice d’une dure réalité à La Réunion, l’affaire fait ainsi ressurgir la question de la prise en charge des personnes âgées dépendantes. Plus précisément, elle met en lumière le manque de places dans les structures spécialisées et interroge quant à la délivrance des agréments aux familles d’accueil.
Des conditions strictes pour la délivrance des agréments
Le département compte pourtant 23 maisons de retraite et 676 familles d’accueil agrées, accueillant 1 425 personnes, mais ce n’est pas suffisant. Selon une étude du CESER, il existerait une centaine de structure sans agrément et sans autorisation, laissant craindre des conditions de vie précaires pour les gramounes.
La solution de la famille d’accueil semble cependant privilégiée par le département, car plus adaptée au mode de vie. Mais encore faut-il répondre aux critères stricts à la délivrance de l’agrément. Toute famille peut le devenir si son logement est adapté à la perte d’autonomie et si elle est en capacité à répondre aux besoins de la personne, à l’aider et à la stimuler. Plusieurs vérifications sont effectuées avant la délivrance de l’agrément.
La co-habitation, une autre solution
Isolées mais pas dépendantes, de nombreuses personnes âgées n’ont pas forcément la nécessité de se tourner vers des structures spécialisées. Alors pour respecter leur volonté de garder leur autonomie, mais pour leur assurer une certaine forme de sécurité tout de même, l’association "SOS Gramounes isolés", propose de la co-habitation inter-générationnelle.
Les personnes âgées disposant d’une chambre peuvent ainsi accueillir des personnes gracieusement en échange d’une présence journalière en soirée et de nuit. C’est le choix qu’a fait Suzie, une gramoune rencontrée par Stéphane Enilorac.
Avant que la co-habitation ne se fasse, une sélection en plusieurs étapes est effectuée, tient à rassurer Patrice Louaisel, le président de l’association "SOS Gramounes isolés". Des places sont disponibles sur Saint-Benoît, Sainte-Marie, Beauséjour, Le Tampon et la Plaine-des-Cafres. Pour tout renseignement, contacter le 02 62 58 25 81.
Les structures spécialisées manquent à La Réunion
La propriétaire des lieux possédait un agrément de famille d’accueil jusqu’en 2016, mais aurait refusé de le renouveler par la suite. C’est donc en dehors du cadre légale qu’elle accueillait au moins deux personnes âgées, pris en charge hier et conduite à l’hôpital.
Révélatrice d’une dure réalité à La Réunion, l’affaire fait ainsi ressurgir la question de la prise en charge des personnes âgées dépendantes. Plus précisément, elle met en lumière le manque de places dans les structures spécialisées et interroge quant à la délivrance des agréments aux familles d’accueil.
Des conditions strictes pour la délivrance des agréments
Le département compte pourtant 23 maisons de retraite et 676 familles d’accueil agrées, accueillant 1 425 personnes, mais ce n’est pas suffisant. Selon une étude du CESER, il existerait une centaine de structure sans agrément et sans autorisation, laissant craindre des conditions de vie précaires pour les gramounes.
La solution de la famille d’accueil semble cependant privilégiée par le département, car plus adaptée au mode de vie. Mais encore faut-il répondre aux critères stricts à la délivrance de l’agrément. Toute famille peut le devenir si son logement est adapté à la perte d’autonomie et si elle est en capacité à répondre aux besoins de la personne, à l’aider et à la stimuler. Plusieurs vérifications sont effectuées avant la délivrance de l’agrément.
La co-habitation, une autre solution
Isolées mais pas dépendantes, de nombreuses personnes âgées n’ont pas forcément la nécessité de se tourner vers des structures spécialisées. Alors pour respecter leur volonté de garder leur autonomie, mais pour leur assurer une certaine forme de sécurité tout de même, l’association "SOS Gramounes isolés", propose de la co-habitation inter-générationnelle.
Les personnes âgées disposant d’une chambre peuvent ainsi accueillir des personnes gracieusement en échange d’une présence journalière en soirée et de nuit. C’est le choix qu’a fait Suzie, une gramoune rencontrée par Stéphane Enilorac.
Reportage co-habitation solidaire
Avant que la co-habitation ne se fasse, une sélection en plusieurs étapes est effectuée, tient à rassurer Patrice Louaisel, le président de l’association "SOS Gramounes isolés". Des places sont disponibles sur Saint-Benoît, Sainte-Marie, Beauséjour, Le Tampon et la Plaine-des-Cafres. Pour tout renseignement, contacter le 02 62 58 25 81.