En une semaine, impossible de comptabiliser le nombre d’heures de vol, le nombre de kilomètres parcourus à pied par l’ensemble des gendarmes et des bénévoles. Ce travail sur le terrain aura permi l’élimination de nombreuses pistes. Pour le Peloton de gendarmerie de haute montagne de la Réunion, les zones probables d’impact accessibles à pied ont été vérifiées. Grâce à ces investigations, "on a déterminé une zone relativement précise de la zone d’impact." Selon la page Facebook dédiée aux recherches, la zone définie se situe sur les remparts du Morne Langevin.
Une zone impraticable à pied
Cette zone étant impraticable à pied car "très difficile d’accès", "la poursuite des recherches va donc se faire par drone," explique le PGHM. Les gendarmes n’excluent pas d’éventuels survols en hélicoptère, qui pourront être effectués en cas de piste jugée sérieuse. Ils poursuivent également leur travail d’analyse des clichés réalisés par les engins de survol, drones et hélicoptères.
De leur côté les bénévoles continuent d’alimenter activement la page dédiée aux recherches. Mais samedi soir, certains amis ont annoncé qu'ils stoppaient leurs travaux "c’est le cœur brisé que nous sommes amenés à prendre une terrible décision, l’arrêt des recherches."
La crainte du sur-accident
Une décision réfléchie : "Nous sommes persuadés qu’ils sont dans une zone complètement inaccessible et pour laquelle des recherches poussées engageraient la vie de ceux qui les mèneraient." La publication laisse le choix aux volontaires de continuer s’ils le souhaitent, "mais dans la plus grande prudence et le respect strict des sentiers". La crainte du sur-accident reste importante.
D'importants moyens déployés ce samedi
Ce samedi, les recherches s’étaient poursuivies, notamment avec un survol en hélicoptère équipé de caméras thermiques et par la présence de nombreux bénévoles au sol. Des recherches qui n’avaient rien donné.
Jérémy et Antoine Marc ont disparu dans la matinée du samedi 13 novembre. Les deux parachutistes ont sauté dans le secteur de Grand-Coude, dans les hauts de Saint-Joseph, alors qu’ils participaient à une manifestation de parachutisme. Les quadragénaires n’ont jamais atteint la zone de poser et depuis plus aucune trace d’eux.